La menace d'une nouvelle crise bancaire totalement dissipée ?

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Dans un éditorial du 14 mars intitulé « Vers une nouvelle crise bancaire en Europe ? » Marc Touati soulignait « le vrai danger pour l'Europe bancaire réside dans une nouvelle crise d'aggravation des créances douteuses qui pourrait voir le jour dans les prochains mois, » en brandissant le cas d'Unicredit, la première banque transalpine, qui venait de se signaler en déclarant 14 milliards d'euros de pertes au titre de 2013. Coincées entre une régulation de plus en plus sévère et exigeante en fonds propres et une croissance molle et atone offrant peu d'embellie sur les taux de défaut, les banques, contraintes réglementairement de favoriser l'investissement dans les obligations souveraines, risquaient, à l'en croire, de devoir de surcroît composer avec une dépréciation de leur portefeuille d'emprunt d'Etat, car aux yeux de Marc Touati il apparait inéluctable que les agences de notation dégradent ces prochains mois certains pays de la zone euro (dont la France), entraînant immanquablement des tensions sur les taux. L'économiste d'ACDEFI concluait logiquement qu'il valait mieux prendre ses bénéfices sur les valeurs bancaires dont les cours se sont sensiblement redressés lors des 18 derniers mois. Mais depuis cet avertissement, les Européens ont, semble-t-il, réussi ce que l'on n'attendait pas d'eux : l'union bancaire. Est-ce que cette nouvelle donnée appelle moins de pessimisme et de prudence chez l'auteur du « Dictionnaire terrifiant de la dette ? » Pour le découvrir, cliquez sur la vidéo ci-dessus.

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