Achat immobilier, renégociation de prêt : les conseils d'un pro

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Ceux qui auguraient une remontée des taux des crédits immobiliers se sont trompés. Sans chercher à enfoncer volontairement le clou, les baromètres des taux immobiliers diffusés par les courtiers ne cessent d'apporter la preuve que malgré leur faiblesse, les taux des crédits immobiliers poursuivent leur baisse.

Encore une baisse des taux immobiliers

En témoigne le dernier baromètre du courtier Immoprêt donnant les taux des crédits immobiliers pour le mois  en cours. Le fondateur Ulrich Maurel, note « que les taux de crédit entre avril et mai 2015 sont, suivant les durées, soit identiques soit encore à la baisse. Les taux demeurent historiquement bas » mais ce que l'on sait moins c'est « que les conditions de prêt se resserrent sur la durée de 25 ans, que l'acquéreur dispose ou non d'un apport. »

Malgré ce léger bémol, le courtier rappelle que la plupart des taux des crédits immobiliers baissent depuis septembre 2014 battant le record datant d'une cinquantaine d'années.

Les conseils d'Ulrich Maurel

A ceux qui se demandent si les taux vont se maintenir à de faibles niveaux, Ulrich Maurel leur répond. « Dans le contexte actuel (Quantitative Easing et taux d'obligation d'Etat faible), les propriétaires et investisseurs ayant un crédit immobilier devraient penser à la renégociation, qui permet des gains non négligeables sur les échéances et/ou leur montant. Et les avantages fiscaux n'étant pas perdus en cas de renégociation, ils auraient tout intérêt à se pencher sur le sujet. » L'expert se prononce donc en faveur d'une poursuite de cette tendance à la baisse pendant quelque temps encore. 

Pas avare de conseils, le président d'Immoprêt recommande également aux personnes désirant acheter un logement de profiter à la fois des taux d'emprunt historiquement faibles et des prix de l'immobilier majoritairement en baisse. Le courtier encourage toutefois les acheteurs potentiels à rester vigilants sur la notion de risque qui s'accroît. L'utilisation massive des cautions pourrait exposer les familles les plus modestes qui s'endettent à hauteur de 110 % du prix de leur bien afin de régler les frais annexes.

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