Sur les marchés actions, l'été ne s'est pas révélé meurtrier : au contraire, les bourses ont rebondi ces dernières semaines. L'indice principal de la place de Paris, le CAC 40 a, par exemple, progressé de + 14,1 % depuis le 1er juin*. Sur le plateau de Sicavonline, Grégory Moore, gérant chez Montségur Finance, analyse l'évolution des marchés actions et explique ses choix d'investissement.
Loin du bain de sang redouté par d'aucuns, les bourses ont rebondi cet été. Le CAC 40, l'indice phare de la place de Paris, a, ainsi, progressé de + 14,1 % depuis le 1er juin*. Pour Grégory Moore, gérant chez Montségur Finance, la hausse des marchés actions trouve sa source dans l'espoir des investisseurs d'une intervention des banques centrales, aux Etats-Unis et en Europe.
Outre-Atlantique, ils tablent sur le soutien de la Réserve fédérale (FED) à une économie américaine ralentie. Le compte rendu du dernier Comité de politique monétaire (FOMC) laisse entrevoir la perspective d'un assouplissement monétaire. A ce titre, le discours de rentrée du président Ben Bernanke le 31 août à Jackson Hole puis la réunion du FOMC des 12 et 13 septembre permettront d'en savoir plus sur les solutions apportées par la FED. Sur le Vieux Continent balayé par la crise de la dette, en martelant que la Banque centrale européenne (BCE) ferait tout pour sauver l'euro, Mario Draghi a laissé espérer une intervention de l'institution de Francfort sur les marchés obligataires souverains. Le Conseil des gouverneurs de l'organisme déterminera précisément, le 6 septembre, l'action à mener. « La BCE doit se donner les moyens d'agir pour que les pays en difficulté de la zone euro ne soient pas asphyxiés par des taux d'emprunt trop importants », estime Grégory Moore.
Par ailleurs, le 12 septembre, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe doit rendre sa décision sur la conformité à la Loi fondamentale allemande du Pacte budgétaire et du Mécanisme européen de stabilité (MES). Un verdict positif autorisera la participation de l'Allemagne à ce dispositif d'assistance financière des Etats en difficulté de la zone monétaire. Cette présence est capitale : la première puissance européenne est aussi le principal contributeur du MES. Au total, si les attentes des investisseurs se concrétisent, « la hausse des marchés actions devrait continuer », prévoit Grégory Moore. A l'orée de ces échéances, sur quelles valeurs parie le gérant de Montségur Finance ? Quelles opportunités recèlent les bourses, dans un contexte macro-économique dégradé ? Pour découvrir le point de vue et les choix de Grégory Moore (Montségur Finance) sur les marchés actions, cliquez sur la vidéo ci-dessus. * Performance au 23 août 2012 à 14 heures 45.
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