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Vincent Ledoux - CCR enclenche le klaxon pour son Centrale Opportunités Monde

27/06/2006 - 17:25 - Sicavonline - CCR



Reprise de l'article de Paul Seyes - Asset News,

Le FCP Centrale Opportunités Monde de CCR Gestion n'a certes qu'un an d'existence et environ 20 millions d'euros d'encours actuellement, mais la société de gestion entend mettre commercialement en avant les bonnes prestations de son gérant Vincent Ledoux, noté triple A par Citywire en une période de correction qui a été sanglante pour une très grande majorité d'OPCVM. Le produit, dont l'objectif de performance absolue est de fournir l'Eonia plus 300-400pb, doit montrer qu'il est possible de s'affranchir des mouvements à la baisse des marchés avec une approche macro-économique opportuniste et une stratégie acheteur-vendeur couvrant les actions, les obligations et les changes sans limitation de pays ou d'instruments tout en restant dans le cadre d'un statut de droit commun français et donc avec un effet de levier limité, sans épuiser par ailleurs (pour l'instant) toute la volatilité de 4-6 % prévue dans le prospectus. De fait, malgré la chute parfois sanglante des marchés, le fonds n'a perdu que 0,5 % en mai et, surtout, il se trouve dans la zone positive sur trois mois. En début d'année, le fonds était bien au-dessus de son objectif de performance. Sur un an au 23 juin, la performance "flat" est de 4,12 % contre 2,32 % pour l'Eonia capitalisé et une volatilité de 2,47 %.

Le pari d'une gestion très active et décalée

Comme l'explique Vincent Ledoux, les fonds diversifiés traditionnels s'exposent à présent à des déconvenues, maintenant que la période de hausse concomitante de tous les marchés paraît révolue. Il s'agit donc de mettre en oeuvre une stratégie suffisamment souple pour affronter une période différente qui sera plus difficile puisque tous les marchés ne monteront plus en même temps dans un monde où la croissance décélérera et où il faudra compter avec une certaine dose d'inflation. L'objectif du Centrale Opportunités Monde consiste donc à opérer d'une manière qui permette de se différencier d'une gestion traditionnelle en achetant tout à tour les marchés qui auront connu des corrections et qui ne seront pas chers, tout en vendant ceux qui s'avèrent trop onéreux. Maintenant que le gros de la correction est terminé, et que la volatilité ambiante est un peu moins forte, les fondamentaux vont compter davantage. La stratégie mise en oeuvre par le gérant, qui dirige le pôle macro-économique de CCR Gestion, consiste à amortir les baisses et prendre les hausses, à tenter des positionnements décalés sur différentes classes d'actifs, pour "aller chercher la performance là où elle est", plutôt que de se laisser porter par les marchés. Vincent Ledoux gère environ quarante "stratégies" (plutôt que des lignes), avec 7-8 convictions fortes sur les actions, 3-4 sur les taux et 5 sur les changes. Selon le tableau récapitulatif, le fonds Centrale Opportunités Monde qui a fait le bon choix de "shorter" les actions à temps -ce qui s'est avéré profitable dans la baisse récente- est actuellement acheteur sur Taiwan, sur l'or, sur le Japon et sur le yuan, mais vendeur sur l'Euro Stoxx bancaire, les taux américains (le 5 ans), les moyennes capitalisations allemandes (les valeurs du MDax sont devenues beaucoup trop chères) et l'Inde (survalorisée). Vincent Ledoux explique ainsi que la Corée et Taiwan présentent "un potentiel énorme", avec des valeurs deux fois moins chères que les mexicaines ou les indiennes, ou même les hongroises et les tchèques. Il estime que l'or profite à la fois d'une demande forte en Chine et en Inde pour la bijouterie alors que l'extraction n'a pas suivi, sans compter que le métal jaune "est plutôt pas cher" par rapport au pétrole et qu'il constitue un bon placement si l'on fait l'hypothèse que nous allons vers une période marquée par un certain laxisme budgétaire et monétaire. Pour lui, en outre, le Japon n'est pas sous-valorisé mais doit nécessairement se corriger à la hausse après avoir baissé de 10 %, avec un avenir "tout rose" pour l'économie et les bénéfices des entreprises ; de plus, le gérant achète du yen contre dollar. Concernant le yuan, le gérant anticipe une réévaluation de la monnaie chinoise que le marché ne voit pas vraiment. A noter enfin que Vincent Ledoux reconstitue prudemment depuis quinze jours une exposition actions, en misant sur un rebond temporaire. C'est un investissement de court terme, un pari opportuniste, là encore.

Une prudente montée en charge

Pour des considérations de crédibilité commerciale, Vincent Ledoux a opté jusqu'à présent pour une approche prudente, sans épuiser son budget de volatilité, parce qu'un nouveau produit original doit se constituer un historique de performance pour attirer les souscriptions. Dans un phase initiale, il y a encore moins le droit à l'erreur que pour un produit adulte. La clientèle visée est plutôt celle des particuliers qui ont accès à des produits monétaires. Le fond Centrale Opportunités Monde a jusqu'à présent recueilli les suffrages de conseillers en gestion de patrimoine indépendants. Il s'agit de convaincre le marché que, dans un contexte de marché qui a changé, ce genre de produit peut s'avérer nettement meilleur que l'actif en euros dont le rendement va tendanciellement baisser. Il faut du temps pour convertir les investisseurs à ce produit qui est de type alternatif mais avec très peu d'effet de levier. Ensuite, quand le fonds aura avancé en âge tout en fournissant des performances convaincantes, il sera temps de faire porter davantage l'effort sur les institutionnels, qui ne devraient pas être fâchés de disposer d'un produit offrant à la fois un rendement élevé et une volatilité relativement faible. L'objectif affiché est d'atteindre les 150 millions d'euros sous deux à trois ans. La commission de gestion ressort à 1,50 % au maximum, celle de performance se situant à 10 % au-dessus de l'Eonia + 400 points de base, tandis que la commission de souscription (négociable) est affichée à 2,5 %. et qu'il constitue un bon placement si l'on fait l'hypothèse que nous allons vers une période marquée par un certain laxisme budgétaire et monétaire. Pour lui, en outre, le Japon n'est pas sous-valorisé mais doit nécessairement se corriger à la hausse après avoir baissé de 10 %, avec un avenir "tout rose" pour l'économie et les bénéfices des entreprises ; de plus, le gérant achète du yen contre dollar. Concernant le yuan, le gérant anticipe une réévaluation de la monnaie chinoise que le marché ne voit pas vraiment. A noter enfin que Vincent Ledoux reconstitue prudemment depuis quinze jours une exposition actions, en misant sur un rebond temporaire. C'est un investissement de court terme, un pari opportuniste, là encore.

Une prudente montée en charge

Pour des considérations de crédibilité commerciale, Vincent Ledoux a opté jusqu'à présent pour une approche prudente, sans épuiser son budget de volatilité, parce qu'un nouveau produit original doit se constituer un historique de performance pour attirer les souscriptions. Dans un phase initiale, il y a encore moins le droit à l'erreur que pour un produit adulte. La clientèle visée est plutôt celle des particuliers qui ont accès à des produits monétaires. Le fond Centrale Opportunités Monde a jusqu'à présent recueilli les suffrages de conseillers en gestion de patrimoine indépendants. Il s'agit de convaincre le marché que, dans un contexte de marché qui a changé, ce genre de produit peut s'avérer nettement meilleur que l'actif en euros dont le rendement va tendanciellement baisser. Il faut du temps pour convertir les investisseurs à ce produit qui est de type alternatif mais avec très peu d'effet de levier. Ensuite, quand le fonds aura avancé en âge tout en fournissant des performances convaincantes, il sera temps de faire porter davantage l'effort sur les institutionnels, qui ne devraient pas être fâchés de disposer d'un produit offrant à la fois un rendement élevé et une volatilité relativement faible. L'objectif affiché est d'atteindre les 150 millions d'euros sous deux à trois ans. La commission de gestion ressort à 1,50 % au maximum, celle de performance se situant à 10 % au-dessus de l'Eonia + 400 points de base, tandis que la commission de souscription (négociable) est affichée à 2,5 %.

D'une correction technique à une crise fondamentale : l'exemple turc.

L'épreuve que viennent de traverser les marchés financiers turcs est symptomatique des mécanismes de transmission des crises affectant régulièrement les pays émergents. On a bien au départ un creusement du déficit de la balance courante, lié à une forte croissance de la demande domestique, elle-même engendrée par une baisse sans précédent des taux d'intérêt rendue possible, paradoxalement, par une rigueur fiscale inédite dans l'histoire du pays. Pourtant, le programme de privatisations et les nombreux investissements étrangers à long terme dans le secteur financier financent aisément la plus grande partie de ce déficit. Ainsi, à l'aube de la correction on pouvait estimer que de nombreux pays émergents semblaient bien moins placés que la Turquie en termes macro-économiques. Le maillon faible fut la situation technique du marché de la devise, avec de nombreuses positions longues de la part des fonds étrangers dans un marché relativement étroit, au moment où les inquiétudes globales sur la fin du cycle de liquidité mondiale ont commencé à se cristalliser. La suite est connue : forte baisse de la devise, qui engendre à son tour des débouclements de positions sur les obligations locales. Les actions se mettent alors à intégrer l'impact d'une devise plus faible, d'une inflation et de taux plus élevés sur les résultats des entreprises, offrant ainsi l'excuse fondamentale nécessaire à la remise en cause de la dynamique vertueuse. La panique s'installe alors, les volatilités augmentent et on se tourne vers les autorités qui doivent sortir de leur réserve et prouver leur crédibilité. C'est la partie la plus délicate de l'exercice qui décide souvent de l'issue de la crise : en l'occurrence, la banque centrale de Turquie s'en est plutôt bien sortie avec un relèvement musclé des taux d'intérêt, et le gouvernement a continué d'envoyer les signaux rassurants de la rigueur fiscale. La première manche semble gagnée avec l'accalmie boursière globale et la baisse des volatilités, mais le scénario macro-économique a bien été mis à mal par l'épisode récent. Les objectifs d'inflation 2006 et 2007 sont maintenant hors d'atteinte et la croissance des bénéfices 2006 du marché actions devrait passer de +50 % à +0-10 %. La dynamique de baisse des taux a subi un coup d'arrêt qui devrait se prolonger au moins jusqu'aux élections présidentielles de Mars 2007, sur fond d'âpres discussions avec l'Union Européenne à propos du problème chypriote. Heureusement, l'essentiel semble avoir été préservé, à savoir la crédibilité du mix monétaire et fiscal, mais la dynamique vertueuse a maintenant pris un retard d'un à deux ans, qui la rend vulnérable à des influences politiques et populistes toujours récurrentes dans ce pays.

© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.






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