Fin février, le Ministre des Finances P. Chidambaram a dévoilé le bilan économique 2006-2007 et le budget 2007. Ces deux études décrivent une économie qui continue de croître rapidement. Dès lors, le principal challenge consiste à trouver le moyen de maintenir et de développer encore cette croissance économique.
Avec une croissance économique de 9,2%, l'un des taux les plus élevés au monde, l'Inde est l'un des principaux centres d'intérêt pour les investissements directs étrangers et les gérants de portefeuille. Parmi les trois principaux secteurs de l'économie agriculture, industrie, et services la croissance des secteurs de l'industrie et des services a dépassé toutes les attentes. L'agriculture a quant à elle sous performé. Après un taux de croissance de 8,7 % en 2004-2005, le secteur des services a cru, en 2005-2006, au rythme exceptionnel de 10,9 %. De même, d'une croissance limitée à 2,7 % en 2001-2002, le secteur industriel est passé à une croissance soutenue de 10 % en 2006-2007. Le taux d'épargne, établi à 26,4 % en 2002-2003, atteint en 2005-2006 un niveau de 32,4 %, principalement grâce à l'accroissement de l'épargne des ménages. Les rendements intéressants des marchés de capitaux et le boom immobilier ont encouragé les épargnants.
Bien que les investissements des « zinzins » étrangers aient été négatifs lors de la première moitié de la période 2006-2007, ils sont redevenus positifs en deuxième partie d'année. L'indice BSE Sensex est monté de 1000 points en seulement 26 séances, établissant un nouveau record. Le premier marché a été prospère, les introductions en Bourse ayant généré 1 618 milliards de roupies en 2006. Les fonds d'investissement ont également mobilisé près de 1 049 milliards de roupies, en croissance de 312 % par rapport à l'an dernier.
Les principales préoccupations du Ministre des Finances, M. Chidambaram, sont : l'inflation, qui, si elle n'est pas contenue, pourrait sérieusement pénaliser la croissance ; le besoin de développement des infrastructures ; la faible croissance agricole, qui emploie près de 70 % de la population ; et la nécessité de développer le « capital humain » en renforçant l'éducation et la santé. Inflation : L'une des principales causes de l'inflation a été la hausse des prix alimentaires. Le Ministre des Finances a tenté de régler ce problème en réduisant le goulot d'étranglement au niveau du nombre de fournisseurs. La croissance rapide des crédits à la consommation a également été identifiée comme devant être freinée. Une augmentation des taux d'intérêt et une réduction de la masse monétaire ont donc été décidées.
Développement des infrastructures : De nombreux programmes ont été initiés pour développer les équipements d'infrastructures dans le pays, en particulier celles destinées au tourisme. Des dépenses supplémentaires ont été engagées pour développer le réseau routier et autoroutier. Le Ministre a également annoncé la future mise en chantier de plusieurs méga centrales électriques. Développement rural : En plus de souligner la nécessité d'accroître la productivité par hectare, le Ministre a donné un coup de pouce à la croissance agricole en facilitant les crédits bancaires destinés à ce secteur. Capital humain : Pour renforcer ses ressources humaines, l'Inde mise sur l'éducation et la santé. Grâce à une élévation sensible du budget, le Ministre entend augmenter le nombre d'écoles et de professeurs et rendre ainsi l'éducation accessible à tous. La taxe d'éducation va être relevée de 1 % pour financer, au-delà de l'éducation primaire, l'éducation secondaire. Les allocations santé ont été augmentées et carte blanche a été donnée à la Mission de Santé Rurale Nationale. Analyse de Naganath Sundaresan Investment Advisor MLIIF India Fund Président et Chief Investment Officer chez DSP Merrill Lynch Fund Manager
© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)