Une vraie partie d'échecs

Suivre @sicavonline

Publier sur Twitter

Partager sur Facebook

Imprimer cet article

Envoyer cet article

Les résultats sont à peine connus que leur analyse s'impose d'une façon aveuglante : Ségolène Royal était en retard d'un coup, qu'elle n'a jamais réussi à combler. Au soir du premier tour, il apparait en effet très probable que son adversaire a refait l'unité de la droite, comme, en son temps, François Mitterrand avait refait l'unité de la gauche. Dès lors, l'élection va se jouer au centre. La chasse à l'électorat de François Bayrou est donc lancée, mais à gauche de façon plus ostentatoire qu'à droite. Le report de voix sur le candidat socialiste doit en effet se faire de façon majoritaire s'il veut conserver une chance de l'emporter. Et c'est là que se révèle de façon frappante le « coup manquant ». L'imprécision du programme socialiste condamne la candidate à des ouvertures sans convictions, qui révèlent davantage la volonté d'accompagner une France insatisfaite que de proposer une thérapeutique convaincante. On connait la suite. Ainsi s'achève une campagne présidentielle qui a mobilisé, au meilleur sens du terme, les Français sur un constat lucide, largement partagé par des candidats de bonne facture et sur une thématique de réforme.

© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.