Vous trouverez dans cette partie les conseils de base pour investir dans les meilleures conditions, c'est-à-dire en minimisant les risques. Un des premiers principes est qu'il vaut mieux a priori s'abstenir d'investir lorsqu'on est endetté. Le second est qu'il faut disposer d'une somme immédiatement disponible. Lorsque vos projets personnels vous amènent à réaliser un investissement d'un montant élevé (ex : une nouvelle voiture, un bien immobilier, les études de vos enfants...), vous n'avez pas toujours les fonds nécessaires pour ces achats. Pour ce faire, il vous est certainement arrivé d'emprunter à un taux défini selon la durée et le montant de l'emprunt. Dès lors, tant que votre emprunt n'est pas intégralement remboursé, vous supportez le poids des intérêts. Par exemple : Récemment, vos achats vous ont mis à découvert de 7 000 euros, découvert sur lequel vous payez 17 % d'intérêts. Heureusement, vous disposez toujours sur un autre compte d'une réserve de 7 000 euros qui serait la bienvenue. Cependant vous avez coutume de souscrire un placement annuel qui vous rapporte 10,5 % d'intérêts. Que décider : rembourser dès à présent votre découvert (choix 1) ou continuer à investir dans votre fonds habituel (choix 2) ?
Conclusion : même si la mensualisation de la charge semble moins difficile à supporter, rembourser ses dettes les plus coûteuses est plus "profitable" que de laisser courir les intérêts ! Contracter un emprunt vous fait supporter des intérêts.
Personne ne peut prétendre être à l'abri de l'imprévu. C'est pourquoi, avant d'acquérir ou d'augmenter la valeur d'un portefeuille, une règle de précaution essentielle invite tout investisseur à constituer un fonds d'urgence. Au minimum, ce fonds devrait couvrir 3 à 6 mois de dépenses courantes et permettre de faire face à toute déconvenue financière (divorce, accident, licenciement) et à toute dépense exceptionnelle (mariage, voyage, achat mobilier et immobilier). Ce fonds d'urgence est-il un bon investissement ? Oui, dans le sens où vous ne serez pas contraint de céder un bon investissement pour payer des frais exceptionnels à un moment inopportun (par exemple en période de correction financière). Si vous respectez ce principe de précaution, vous serez alors dans des conditions optimales d'investissement pour faire fructifier votre capital.