(AOF) - Total envisage de vendre une partie de ses actifs au Nigeria, a indiqué Christophe de Margerie, le PDG du groupe, lors d'une conférence de presse à Abou Dhabi. " Nous discutons avec certains acheteurs de la vente de certains actifs au Nigeria ", a-t-il déclaré, précisant toutefois que ces négociations ne signifiaient pas que le groupe cherchait à quitter le pays. Sur un tout autre dossier, le PDG de la major pétrolière française a déclaré qu'il n'était pas certain que Bagdad demande à Total de se retirer du champ pétrolier d'Halfaya, dans le sud du pays. Pour rappel, Bagdad n'avait guère apprécié mi-août la prise de participation de 35% du géant français dans deux blocs pétroliers au Kurdistan irakien. Les autorités irakiennes avaient alors posé un ultimatum à Total, sommé de rompre ses liens avec la région autonome du Kurdistan irakien (nord) ou de vendre ses parts dans un champ pétrolier majeur dans le sud de l'Irak (Halfaya).
- Réallocation des ressources vers des projets à plus haut potentiel et gestion active ; - Mise en place de relais de croissance (GNL et sables bitumineux) ; - Qualité de la génération des flux de trésorerie et rendement généreux.
Les points faibles de la valeur
- Bonne marche de l'activité perturbée par (i) des champs matures déclinant plus rapidement qu'anticipé, (ii) des nouveaux gisements toujours plus difficiles à mettre en service, (iii) les baisses de quotas des pays de l'Opep ; - Exposition aux risques géopolitiques en Afrique ; - Crise structurelle du raffinage amplifiée par la crise économique ; - Image ternie auprès du grand public par une série de catastrophes (Erika, usine AZF) et la fermeture très médiatisée de la raffinerie de Dunkerque.
Comment suivre la valeur
- Première capitalisation boursière de la place parisienne ; - Forte sensibilité aux cours du baril de pétrole et au dollar ; - Flux de trésorerie corrélés à la hausse des cours du pétrole ; - Réductions de capacité dans le raffinage en Europe pour des raisons structurelles (baisse de la demande de produits pétroliers et prédominance du diesel dans le parc automobile français).
Pétrole et parapétrolier
L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a revu ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour 2012 et 2013 du fait d'un contexte économique défavorable. La demande totale de brut dans le monde serait de 89,6 millions de barils par jour en 2012 et de 90,5 millions en 2013. Cela correspond respectivement à 0,3 mbj (million de barils par jour) et 0,4 mbj de moins que la précédente prévision. La hausse de la demande sera essentiellement portée par les pays émergents. Cette révision de prévision a été influencée par une réduction de la demande de la part des deux grands consommateurs mondiaux, la Chine et les Etats-Unis, qui représentent à eux seuls le tiers de la demande mondiale de pétrole. L'AIE estime que les cours du pétrole pourraient rester élevés dans les mois à venir du fait des tensions géopolitiques, en particulier entre l'Iran et l'Occident concernant le programme nucléaire iranien. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 65.70 EUR | ||||||||
Date du cours | 23/05/2024 | ||||||||
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