(AOF) - Les marchés européens ont fini en baisse, pénalisés par certains résultats d'entreprises particulièrement décevants. Facteur aggravant, ces mauvaises nouvelles surviennent dans un climat dégradé par les tensions entre la Russie et les pays occidentaux et le défaut de l'Argentine sur sa dette. La lourde perte de BES a ainsi pesé sur son actionnaire Crédit Agricole (-4,3%). Les résultats de Sanofi et Kering ont eux été salués. Le CAC 40 a clôturé en retrait de 1,53% à 4246,14 points, portant ses pertes en juillet à 4,8% Le FTSE Eurotop 100 a cédé aujourd'hui 1,08% à 2 737,01 points. En Europe, Banco Espirito Santo (BES) s'est effondré de 42,07% à 0,201 euro après avoir dévoilé mercredi une perte nette de 3,58 milliards d'euros au premier semestre. La banque a en effet enregistré pour 4,25 milliards d'euros de coûts d'urgence et dépréciations. Concernant ces dernières, 1,2 milliard d'euros concernent des prêts consentis à Espirito Santo Group, groupe familial en difficulté financière. Ce dernier détient environ 20% de Banco Espirito Santo. Résultat des pertes enregistrées depuis le début de l'année, sa ration de capital Tier 1, mesure clef de la solvabilité, est tombé à 5%. Il est inférieur au minimum requis de 7%. A Paris, Sanofi (+2,25% à 78,62 euros) a enregistré l'une des plus fortes progressions du CAC 40 après avoir relever ses objectifs pour l'ensemble de l'exercice 2014 à la faveur de résultats solides au deuxième trimestre. Sanofi anticipe désormais une hausse comprise entre 6% à 8% de son bénéfice par action à taux de change constants contre de 4% à 7% auparavant. Dans le détail, Sanofi a dégagé un résultat net de 1,54 milliard d'euros, en hausse de 3,9% (+13% à taux de change constants), soit un bénéfice par action de 1,17 euro, en progression de 4,5% (+13,4% à taux de changes constants). A contrario, JCDecaux (-7,50% à 25,085 euros) accuse une des plus fortes baisses du SBF 120 après la publication de résultats en repli au premier semestre 2014, marqués par le recul de la marge opérationnelle. Le spécialiste de la communication extérieure a affiché un résultat net part du groupe avant charges de dépréciation en baisse de 9,9% à 79,1 millions d'euros. Le résultat d'exploitation ajusté avant charges de dépréciation a, lui, cédé 6% à 131,1 millions d'euros. La marge opérationnelle (marge d'Ebitda) a cédé 100 points de base sur un an, passant de 21,9% à 20,9% du chiffre d'affaires.
Au mois de juin, la consommation des ménages français en biens a progressé de 0,9%, a indiqué l'Insee. Elle ressort ainsi légèrement inférieure aux attentes du consensus Reuters, établi à 1,0%. Elle avait crû de 0,7% en mai. Au mois de juin, l'indice des prix à la production a progressé de 0,1%, a indiqué l'Insee, pour atteindre 105,8 points. Cette hausse se décompose en une croissance de 0,1% de l'indice sur les marchés extérieurs, à 102,8 points, et une stabilité sur le seul marché français, à 107,5 points. Le taux d'inflation annuel de la zone euro est estimé à 0,4% en juillet 2014, en baisse par rapport au mois de juin, où il était de 0,5%, selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne. Les économistes interrogés par Reuters s'attendaient à ce qu'il reste stable. Dans la zone euro, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s'est établi à 11,5% en juin 2014, en baisse par rapport au taux de 11,6% de mai 2014, et à celui de 12% de juin 2013. Il s'agit du taux le plus bas enregistré depuis septembre 2012, a précisé Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne. Les inscriptions au chômage se sont élevées à 302 000 pour la semaine du 19 juillet, un chiffre légèrement supérieur au consensus Reuters qui tablait sur 301 000. Le chiffre de la semaine précédente a été révisé en baisse de 284 000 à 279 000. L'indice des directeurs d'achat de la Fed de Chicago, qui mesure l'activité manufacturière dans la région de la capitale de l'Etat de l'Illinois, est ressorti nettement inférieur aux attentes au titre du mois de juillet, à 52,6 points là où le consensus Reuters tablait en moyenne sur 63 points après 62,6 points en juin. Ce recul inattendu de l'indice, qui demeure cependant au-dessus du seuil des 50 points qui sépare contraction et expansion de l'activité, représente une croissance moins marquée de la production manufacturière. A 17h30, l'euro s'échange contre 1,3383 dollar, en léger repli.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. FTB/MAF/5
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