D'après le site vie-publique.fr « Les prélèvements obligatoires, représentaient 822,1 milliards d'euros en 2010, 876,3 milliards d'euros en 2011 et 920,9 milliards d'euros en 2012. Le taux des prélèvements obligatoires (TPO), défini par le rapport prélèvements obligatoires/PIB, est ainsi passé de 42,5 % en 2010 à 43,7 % en 2011, puis à 44,5 % en 2012, se rapprochant du maximum historique de 44,9 % atteint en 1999. » Nos confères des Echos affirment que ce record datant de 1999 a été égalé en 2012 et qu'il sera pulvérisé en 2013 puis en 2014.
D'après les prévisions relayées par le quotidien, le taux des prélèvements obligatoires (TPO) devrait atteindre 46,3 % de la richesse (PIB) cette année pour bondir de 0,2 point en 2014, soit une augmentation d'environ 4 milliards d'euros. En 2014, la France battra un nouveau record avec un taux des prélèvements obligatoires de 46,5 %. Les contribuables français qui n'auront pas quitté le pays devront faire face à de nouvelles augmentations d'impôts, de taxes et de cotisations sociales. Les Echos chiffrent ces hausses à plus de 10 Mds€ en 2014.
Au-delà des fluctuations conjoncturelles, le TPO suit depuis longtemps une tendance ascendante graduelle. Il est passé de 34,1 % en 1970 à 40,2 % en 1980 pour atteindre 44,9 % en 1999. Le TPO et sa progression doivent toutefois être interprétés avec précaution. Certes le TPO de la France est relativement élevé en comparaison de ceux des autres pays développés mais tous ont connu une forte progression même si celle de la France part a tendance à partir à la dérive ces dernières années.
Un écart à relativiser. Car si certains pays affichent un TPO nettement plus faible que celui de la France, de nombreuses dépenses assurées par l'Etat Français sont dans ces pays prises en charge à titre privé. Aussi, le TPO des Etats-Unis est inférieur à celui de la France mais outre-Atlantique l'assurance-maladie et les retraites ne sont pas, ou très peu, prises en charge par l'Etat. Les cotisations sont versées à des entreprises privées et ne sont donc pas comptabilisées au titre des prélèvements obligatoires.
Vie-publique.fr estime qu'il est « plus instructif de s'intéresser à la structure des prélèvements obligatoires, par laquelle la France se singularise ». L'hexagone est le champion des cotisations sociales. La part de ces prélèvements par rapport au PIB est la plus élevée de tous les pays industrialisés (16,7 % en 2009 contre 14,5 % en Allemagne, 6,8 % au Royaume-Uni et 6,6 % aux Etats-Unis). Cette structure n'est pas sans conséquences. D'une part, le travail est relativement taxé en France par le biais des cotisations sociales et patronales. D'autre part, la progressivité des prélèvements obligatoires payés par les ménages, c'est-à-dire le fait que ces prélèvements croissent plus que proportionnellement aux revenus, repose pour l'essentiel sur une base étroite. » conclut vie-publique.fr.
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