Les prix des petites surfaces parisiennes subissent une chute vertigineuse de -1,1 % sur le seul mois de novembre, contre seulement -0,5 % pour l’ensemble des logements de la capitale. Comment expliquer un tel phénomène ? Les réponses de Sébastien de Lafond, président et fondateur de MeilleursAgents.com.
À Paris, les prix immobiliers ont baissé en moyenne de -0,5% en novembre avec un grand écart entre l'évolution des prix des petites surfaces (1 et 2 pièces) qui baissent très fortement (-1,1%) et ceux des grandes surfaces (3 pièces et plus) qui augmentent de +0,3%.
Cet impressionnant recul des prix des petites surfaces parisiennes serait, selon Sébastien de Lafond, la conséquence directe de l'encadrement des loyers et de la hausse prochaine des droits de mutation dans la capitale.
« Les investisseurs échaudés s'éloignent de ces types d'actifs dont la rentabilité est remise en cause par des loyers contraints et dont la fiscalité va encore s'alourdir avec l'augmentation des droits de mutation à Paris dès janvier 2016 » explique le président de MeilleursAgents.com.
L'afflux des mises en vente ouvre le marché de l'immobilier parisien aux primo-accédants. L'aubaine ne durera qu'un temps selon MeilleursAgents. « Dans un premier temps, on pourrait se réjouir d'une baisse des prix des petites surfaces […] Sauf que 2 parisiens sur 3 sont locataires et que l'offre de biens à la location va diminuer, les propriétaires bailleurs sortant du marché ou cherchant des modes de location alternatifs du type AirBnB. »
Sébastien de Lafond se demande « pouquoi décourager aujourd'hui les investisseurs particuliers ? Leur rôle dans la fluidité d'un marché où tout le monde ne peut ou ne veut devenir propriétaire est essentiel, notamment pour les petites surfaces. »
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