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Immobilier : le rationnement de l'offre crédit n'est pas à l'ordre du jour

22/02/2012 - 16:15 - Sicavonline


Immobilier : le rationnement de l'offre crédit n'est pas à l'ordre du jour

En janvier, les emprunts immobiliers ont brusquement chuté (-25 %). Comment expliquer une telle dégringolade ? Est-elle due à une raréfaction du crédit ou à une baisse de la demande ? L'Agence nationale pour l'information sur le logement (ANIL) donne son point de vue très tranché sur la question et sa vision de l'évolution de l'offre du crédit immobilier pour les mois à venir.

Avec le rebond de 2009, le marché des crédits immobiliers avait retrouvé une vigueur quasi inégalée, depuis la crise de la dette est passée par là. Le crédit logement. Partant, l'Observatoire du financement des marchés résidentiels n'est pas très optimiste. Il indique dans sa dernière note de conjoncture que « L'année 2012 ne commence pas très bien. Dans un contexte économique morose, le contrecoup du mouvement d'anticipation [par peur du rabotage des avantages fiscaux et de la disparition du PTZ + dans l'ancien] de la fin 2011 est sensible ». En effet, le montant des crédits immobiliers accordés par les banques reculent de 25 % en janvier par rapport au mois de janvier précédent. Le robinet du crédit immobilier est-il sur le point de se refermer après avoir coulé à flot ces dernières années. L'Agence nationale pour l'information sur le logement (ANIL) et ses antennes régionales (ADIL) n'observent aucun signe pouvant le laisser croire.

Les banques ferment-elles le robinet des crédits immobiliers ?

La situation serait en fait identique à celle de 2008. Bernard Worms, auteur d'une étude pour l'ANIL, indique que « En réalité, les établissements de crédit n'ont pas eu à rationner leur offre de crédit, bien qu'ils aient été accusés de la faire, c'est la demande qui s'est atténuée.» Certes, les prêteurs ont légèrement durci leurs exigences mais sur une courte période car ils n'ont pas eu à supporter des défauts de paiement massifs. Certains « professionnels de l'immobilier ont mis en avant le soi-disant credit crunch provoqué par la crise de liquidité pour solliciter des aides exceptionnelles des pouvoirs publics »affirme l'ANIL. En fait, le recul des crédits étaient avant tout du à l'inquiétude des ménages quant aux effets de la crise sur leurs finances et par l'espoir de voir les prix diminuer dans un avenir proche.

Tout se combine pour freiner l'offre de crédit

Les mêmes ingrédients seraient aujourd'hui réunis. En France, le taux de non-remboursement d'un prêt immobilier est extrêmement bas. Cependant, l'autorité de contrôle prudentiel de la Banque de France enjoint aux banques de réduire « les taux d'effort, de limiter la durée des prêtes et d'accroître leur exigence en matière d'apport personnel » afin, précise l'ANIL, de limiter la croissance des crédits accordés aux particuliers et limiter les effets de la crise de la liquidité. Les banques ont-elles pour autant suivies ces recommandations ?

La demande de crédit marque un coup d'arrêt

Pas vraiment. Les prêts immobiliers permettent aux banques de capter de nouveau clients et de les fidéliser, rien ne permet de dire qu'elles réduisent leur offre. Les accédants seront donc sans doute les derniers à souffrir des restrictions de crédit soutient l'ANIL. Mais les ménages les plus modestes verront sans doute les portes du crédit se fermer. Les banques ayant commencé à réduire la durée des prêts et donc, ce qui revient au même, à augmenter les taux des prêts les plus longs. Il faut admettre que la baisse record des taux, l'allongement des durées des crédits et la possibilité d'emprunter sans apport avait permis aux plus modestes d'accéder à la propriété. La disparition des dispositifs principalement destinés à soutenir ces catégories a accéléré le mouvement de désolvabilisation et la baisse de la demande de crédit. Cette catégorie désormais privée d'accès à l'emprunt immobilier a pour conséquent de réduire la progression de l'encours des crédits immobiliers.

Pas de gel de l'offre de crédit en France

Selon l'ANIL, la France ne fait pas donc face à la même situation que la Grande-Bretagne. Nos voisins européens sont confrontés à un véritable étranglement du crédit immobilier, en raison de la forte montée des sinistres d'accession. « Le repli du volume de production de crédits immobiliers traduit un repli de la demande et non pas un quelconque credit crunch » précise l'ANIL. En France, « l'offre de crédit est très sécurisée et son caractère un peu restrictif était jusque-là contrebalancé par l'aide de la collectivité. Cet équilibre est aujourd'hui remis en cause par lé réduction massive du volume des aides à l'investissement privé. » conclut l'ANIL.

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