(AOF) - William Ackman a vendu à Citigroup les 39,1 millions d'actions de JCPenney que détenait son fonds d'investissement Pershing Square Capital Management pour un montant qui n'a pas été précisé. Après sa démission du conseil de direction le 13 août dernier, Bill Ackman se désengage donc totalement du groupe de distribution américain au terme de trois années d'activisme pour redresser sa situation économique. Citigroup propose désormais, et jusqu'au 30 août, ces actions JCPenney au prix de 12,90 dollars. Hier à la clôture, elles s'échangeaient à 13,34 euros sur le marché. Avec une participation totale de 18% dans le groupe, dont les titres ont perdu près de 33% depuis 3 ans, le Wall Street Journal évalue les pertes de Pershing Square à plus de 600 millions de dollars. Ackman avait à l'époque acheté ses actions à 20,01 dollars. Bill Ackman a tenu a précisé que JCPenney ne touchait rien de cette vente. Il avait milité en 2011 pour la nomination de Ron Johnson, ancien dirigeant d'Apple, en tant que directeur général et obtenu gain de cause. Après l'échec de sa stratégie pour redresser les comptes de JCPenney touché de plein fouet par la crise, il a été remplacé par Myron Ullman en avril dernier. Ce dernier avait déjà été DG de JCPenney entre 2003 et 2011. Bill Ackman avait exigé début août son éviction, ainsi que celle de Thomas Enguibous, président du conseil d'administration, au motif que leur gestion ne donnait pas de résultats rapides. Les ventes de JCPenney ont reculé de 25% l'année dernière et de 12% au deuxième trimestre clos fin juin.
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/
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