(AOF) - L'assemblée générale des actionnaires de Kering a approuvé, le 6 mai 2014, la nomination de Daniela Riccardi en qualité d'administratrice pour une durée de 4 ans, a annoncé le groupe de luxe. " Directrice Générale de Baccarat, Daniela Riccardi bénéficie d'une expérience reconnue dans le développement d'entreprises et de marques acquise tout au long de sa carrière, d'abord au sein de Procter & Gamble puis plus récemment des marques Diesel et Baccarat ", ajoute Kering. François-Henri Pinault, PDG de Kering, a déclaré : " Je suis très heureux d'accueillir Daniela Riccardi au sein du Conseil d'administration de Kering. Son expertise dans le domaine de la gestion de marques à l'international, et dans les secteurs du luxe et du lifestyle, constituera un apport précieux et renforcera encore la qualité de nos travaux sur des sujets aussi stratégiques pour Kering que la distribution internationale et les marchés émergents ". Par ailleurs, l'assemblée générale a approuvé le renouvellement pour quatre ans des mandats d'administratrices de Laurence Boone et Yseulys Costes. Le conseil d'administration de Kering compte onze membres, quatre femmes et sept hommes, dont cinq indépendants.
Les points forts de la valeur
- L'un des leaders mondiaux dans la mode et les accessoires, avec deux grandes divisions : le luxe (66 % des ventes), porté par les marques mondiales Bottega Venetta, Boucheron, Burberry, Gucci, Sergio Rossi et Yves Saint-Laurent, et le " Sport & Lifestile ", avec Puma ; - Groupe très internationalisé, l'Europe de l'Ouest pesant 30 % des ventes, dont 6 % en France, l'Asie 25 % et l'Amérique du nord 22 % ; - Après l'introduction en Bourse de la Fnac en juin 2013 et la cession de la Redoute, groupe " pure player " du luxe et d'équipement de la personne ; - Portefeuille d'activités composé de marques mondiales puissantes renouvelé par des acquisitions à fort potentiel (Stella McCartney, Alexander McQueen, Brioni, Pomellato...) ; - Rentabilité opérationnelle record du pôle luxe ; - Diminution de l'endettement facilitant la croissance externe, par exemple dans l'équipement pour l'homme, représenté par Brioni aujourd'hui.
Les points faibles de la valeur
- Déceptions après le recentrage sur le luxe et le sport : difficultés de la division sport, avec des ventes et un résultat de la filiale allemande à 84 % Puma insuffisants en 2013, et, dans la division luxe, ralentissement des ventes de Gucci ; - Interrogations sur la stratégie d'YSL, dont la marge opérationnelle reste en retard par rapport aux autres marques de luxe ; - Division par 20 du bénéfice net 2013, amputé par les charges de restructurations, notamment sur Puma et Redcasts, par des dépréciations d'actifs, par des moins-values exceptionnelles, notamment sur Groupe Fnac lors de son introduction en Bourse et par la recapitalisation de La Redoute ; - Valeur chère.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité à l'évolution du dollar et du yen ; - Lancement de la marque en ligne Balsamik vers les femmes quadragénaires et plus ; - Rumeurs de reprise du joaillier de luxe Richard Mille, d'ici la fin 2014 d'une part, de cession de l'enseigne Sergio Rossi, d'autre part ; - Impact sur le résultat 2014 des charges sociales pour La Redoute ; - Réalisation de l'objectif 2014 d'une hausse des ventes et du résultat opérationnel grâce à une " stimulation " des marques de luxe et à la " relance de Puma ; - Valeur non opéable, Artémis, le holding de la famille Pinault, contrôlant 40,6 % du capital et 55,1 % des droits de vote.
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 327.30 EUR | ||||||||
Date du cours | 25/04/2024 | ||||||||
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