CAPFI note que « les conditions de financement restent particulièrement attractives pour l'immobilier résidentiel. »
En novembre, le taux moyen d'un prêt est de 3,75 % sur 20 ans et de 3,40 % sur 15 ans. Mais le courtier constate des variations d'une région à l'autre, de 2,95 % à 3,50 % sur 20 ans et de 2,75 % à 3,13 % sur 15 ans. Pour le 2e mois consécutif, le taux nominal sur 15 ans est de 2,75 %. Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de CAFPI, souligne toutefois que ce « taux de 2,75 % est accordé dans le cadre d'un financement à taux fixe aux emprunteurs ayant des revenus nets supérieurs à 6.000 euros par mois pour un ménage (soit un revenu net annuel de 72.000 euros) ».
Déjà très bas, les taux annoncés par les banques peuvent faire l'objet de négociations. D'après le courtier, il parvient à obtenir de ses banquiers partenaires, « des taux dérogatoires de 10 à 15 points de moins, soit 2,60 % sur 15 ans et 2,80 % sur 20 ans pour les clients « haut de gamme », c'est-à-dire percevant des revenus nets supérieurs à 10.000 euros par mois pour un ménage (soit un revenu net annuel de 120.000 euros). » Des conditions de financement équivalentes peuvent également être accordées à des emprunteurs présentant une forte capacité d'épargne ou un profil de carrière étant sur le point d'évoluer favorablement. CAFPI précise que les emprunteurs sans apport personnel percevant moins de 4.000 euros de revenus par mois ne sont pas systématiquement recalés par les banques. Ce profil d'emprunteur peut aussi emprunter à bas coût : 3 % sur 15 ans et 3.25 % sur 20 ans en moyenne. « Beaucoup de banques doivent encore remplir leurs objectifs de production d'ici la fin de cette année et sont particulièrement disposées à accorder des crédits pour le financement de la résidence principale », souligne Philippe Taboret.
Evoquant les statistiques de la Banque de France, CAFPI signale que depuis le début de l'année, la production de crédits nouveaux à l'habitat a reculé de 34 %. Pour Philippe Taboret, « Cette baisse est essentiellement due à l'absence des primo-accédants les plus fragiles, non pas parce que les banques ne veulent pas leur prêter, mais bien parce que la situation économique les pousse à différer leurs projets. » Cependant, après la dégradation de la note de la France par Standard & Poor's en janvier, l'annonce de la perte du AAA français par Moody's pourrait changer la donne, selon le courtier. « Il convient d'attendre la réaction des marchés », explique Philippe Taboret. « Une hausse même limitée à 1 % des emprunts d'Etat serait non seulement douloureuse pour notre économie, mais ses répercutions sur les taux de crédits aux particuliers désolvabiliseraient encore un peu plus les emprunteurs et feraient plonger la demande. »
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