Actifin, spécialiste de la communication corporate et financière, et Tradinfo, expert du marketing financier, ont mené, en collaboration avec EnterNext, la Place de marché des PME-ETI, une étude (1) auprès d'investisseurs institutionnels européens. Après les bonnes performances enregistrées par les PME-ETI en 2013, l'objectif de l'étude était de mesurer si cet intérêt était toujours fort en ce début d'année 2014. Les résultats de l'étude le confirment. Les PME-ETI suscitent toujours le vif intérêt des investisseurs institutionnels en Europe, mais toutes les PME-ETI ne seront pas composantes des portefeuilles de ces derniers. En effet, selon les investisseurs interrogés, les PME-ETI doivent remplir certaines conditions si elles souhaitent être éligibles et avoir notamment comme points de vigilance: l'accessibilité de leur management et la qualité, l'uniformité et la régularité de l'information diffusée.
47% des investisseurs interrogés ont un portefeuille d'actions composé pour plus de 25% de PME-ETI et 55% investissent dans les PME-ETI sur un horizon de plus de trois ans. Le ticket d'investissement moyen dans une PME-ETI est supérieur à 0,5 M€ pour 42% des investisseurs interrogés.
52% des investisseurs sont prêt à investir dans des PME-ETI dont la capitalisation est inférieure à 150 M€ et 55% ne requièrent pas de flottant minimum et 48% ne prennent pas en compte le volume d'échange minimum quotidien comme critères d'investissement dans une PME-ETI.
Presque 8 investisseurs sur 10 souhaitent rencontrer le management d'une entreprise avant d'y investir. Une fois actionnaire d'une entreprise, 87% veulent rencontrer le management à fréquence régulière. Lorsque Actifin et Tradinfo interrogent les investisseurs sur les améliorations qu'ils souhaitent voir mises en place par les PME-ETI pour améliorer leurs relations investisseurs, ils sont une majorité à souhaiter, d'une part, qu'elles communiquent de façon assidue, homogène et plus transparente et, d'autre part, que le management soit plus accessible aux investisseurs.
En 2014, 42% envisagent d'augmenter leurs investissements dans les PME-ETI, et seulement 3,2% comptent les diminuer. Selon Alexandre Commerot, Responsable des Relations Investisseurs, Actifin « Les PME-ETI continuent à susciter un vif intérêt des investisseurs européens mais, afin que ce plébiscite s'inscrive dans la durée, les entreprises doivent accroître leurs efforts en communiquant plus régulièrement et en se rendant plus disponibles pour aller à la rencontre des investisseurs en France et à l'étranger ». « Le momentum de marché favorable que nous observons actuellement est une formidable opportunité pour les entreprises cotées d'élargir leur base d'actionnaires. Les investisseurs que nous avons interrogés dans l'étude nous ont indiqué qu'ils investissaient aussi hors de leur marché domestique et qu'ils souhaitaient renforcer leurs investissements dans les PME-ETI. Afin d'en bénéficier, ces dernières devront s'assurer qu'elles sont bien identifiées par ces investisseurs, qu'elles produisent une information financière de qualité, et qu'elles donnent l'accès à leur management », ajoute Marcel Schulze, président, Tradinfo. « EnterNext a pour ambition d'accompagner les entreprises afin de les aider à renforcer les liens avec leurs actionnaires » a commenté Eric Forest, Président Directeur général d'EnterNext. « La communication financière est à ce titre primordiale pour une société cotée car il s'agit de fournir aux investisseurs la lisibilité et la visibilité dont ils ont besoin pour prendre leurs décisions d'investissement. EnterNext souhaite également rompre avec certaines idées reçues. Cette étude fait notamment ressortir que la liquidité des PME-ETI n'est pas un obstacle incontournable pour les investisseurs institutionnels. ». FOCUS SUR LA France - 42% des investisseurs français interrogés détiennent un portefeuille d'actions composé de plus de 75% de PME-ETI ; - 32% d'entre eux ont une participation dans plus de 50 PME-ETI ; - 32% inscrivent leurs investissements dans les PME-ETI sur un horizon de plus de cinq ans ; - Les investisseurs français privilégient le secteur des sciences de la vie (contre le secteur des technologies/medias sur l'ensemble des investisseurs interrogés). (1) Etude réalisée auprès de 62 investisseurs institutionnels européens, du 9 janvier au 10 février 2014, sur les principales places boursières en Europe (Allemagne, Autriche, Belgique, France, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suisse). (2) Entreprise dont la capitalisation boursière est inférieure à 1 milliard d'euros.
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