(AOF) - CGG s'est installé en tête du SBF 120 dès les premiers échanges, porté par le succès de la restructuration de sa dette et d'une génération de cash "très significative" au quatrième trimestre. Le groupe a, en effet, annoncé avoir conclu, le 23 décembre dernier, l'amendement et l'extension de son accord de crédit avec un pool de banques dirigé par Nordea. Par cet accord, le montant de cette facilité de crédit a été porté de 175 millions de dollars à 250 millions et la maturité de mai 2018 à décembre 2019. La liquidité du Groupe, définie comme la somme du cash au bilan et de la partie non tirée des lignes de crédit, s'établit aux alentours de 650 de dollars millions au 31 décembre 2014. "Je me réjouis de la forte génération de cash ce trimestre qui constitue une très bonne nouvelle après les excellentes ventes multi-clients et la confirmation d'un niveau de préfinancement de nos études multi-clients proche de 80% pour l'ensemble de l'année 2014", s'est félicité Jean-Georges Malcor, Directeur général de CGG. "Le groupe entre dans l'année 2015 avec un niveau de liquidité important et, grâce à une politique proactive de gestion de son cash et de sa dette, dispose d'un endettement avec une maturité très favorablement élargie, sans aucun remboursement significatif devant intervenir durant les quatre prochaines années" , a-t-il ajouté.
Les points forts de la valeur
- Un des leaders des services géophysiques et sismiques intégrés (30 % du marché mondial devant Western Geco, filiale de Schlumberger) et leader mondial des équipements géophysiques à travers sa filiale Sercel (60 % du marché mondial) ; - Taille critique dans chacun de ses métiers (43 % du chiffre d'affaires dans l'acquisition sismique, 22 % dans l'équipement sous la marque Sercel et 34 % dans la géosciences) ; - Stratégie de différenciation technologique via l'innovation et la modernisation de la flotte ; - Rationalisation du nombre de partenaires maritimes par la création de joint-ventures pour la gestion des navires sismiques, avec Eidesvik en 2011, Louis Dreyfus Armateurs début 2013 ; - Taux élevé -93 %- de l'utilisation des navires en début d'année, la flotte étant répartie entre les contrats exclusifs (79 %) et les multi-clients (21 %) ; - Retombées positives du rachat des actifs Geoscience de Fugro, avec l'obtention d'un contrat majeur et de long terme de gestion de bases de données ; - Bonne flexibilité financière et risque d'augmentation de capital écarté à l'automne 2014.
Les points faibles de la valeur
- Activité soumise au risque géopolitique ; - Secteur ultra-cyclique situé au début de la chaîne des services pétroliers et donc très sensible aux réductions d'investissement ; - Marchés mondiaux de la sismique et des équipements attendus en forte baisse en 2014 et 2015, du fait de la baisse du prix du pétrole ; - Méfiance des investisseurs après deux avertissements sur résultats en 2013 et le refus du management de donner des prévisions pour l'exercice en cours ; - Manque de visibilité de l'activité dû à la dégradation des conditions de marché . - Cours proche de son plus bas historique.
Comment suivre la valeur
- Forte dépendance aux investissements des compagnies pétrolières eux-mêmes soumis à l'évolution du cours du pétrole ; - Retombées du plan de rééquilibrage du portefeuille d'activités, de génération de liquidités et d'une meilleure efficacité devant aboutir à une hausse de la marge opérationnelle de 4 % d'ici 2016 ; - Retombée de contrats dans l'offshore brésilien, après la mise aux enchères du gisement de Libra ; - Réduction de l'exposition à la branche acquisition, peu rentable, par les cessions programmées de 5 navires sur 18 et des activités d'acquisition terrestre en Amérique du nord ; - Accélération des réductions de coûts avec une baisse de 10 % des effectifs dans le monde et une réduction de 25 % de la flotte ; - Poursuite du désendettement en 2015 avec un retour à une marge brute d'autofinancement équilibrée; - Rumeurs d'offre publique de la part de Technip, à laquelle ne devraient pas s'opposer le FSI (6,5 % des actions et 11,3 % des droits de vote) ni l'Institut français du pétrole (4,2 % et 8 %).
Pétrole et parapétrolier
Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE) les tensions au Moyen-Orient pèsent moins sur le cours de pétrole que le ralentissement de la demande et une production plus abondante grâce au pétrole de schiste d'Amérique du Nord. L'AIE a donc révisé à la baisse son estimation de la demande mondiale pour 2014 et 2015. Elle prévoit désormais que la consommation mondiale de pétrole n'augmentera cette année que de 900.000 barils par jour (b/j), pour s'établir à 92,6 millions de barils, soit 150.000 de moins que prévu précédemment. Cette révision provient essentiellement du ralentissement économique en Europe et en Chine. En 2015 la consommation devrait progresser de 1,2 million de b/j, soit 100.000 de moins que les estimations précédentes. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 0.70 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/07/2016 | ||||||||
|
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)