Bien connaître les entreprises prend du temps et nécessite des ressources humaines importantes. Fidelity dispose de l'une des plus grandes équipes de recherche fondamentale au monde.
Parcours classique d'un analyste chez Fidelity : Fidelity embauche des jeunes à leur sortie de l'université. Ils sont « associate » durant trois à quatre ans. Puis, ils passent « analyste » pendant trois à quatre ans. Les analystes les plus compétents deviennent ensuite gérants. Ceci contribue à former une équipe homogène où tous les gérants ont été formés à la même école. Cela instaure également un vrai dialogue entre les analystes et gérants, et permet une grande cohésion au sein de l'équipe d'investissement. Par ailleurs, et c'est l'un des points clés de cette formation, tous les deux ans, un analyste change de secteur. Ainsi, après avoir suivi un secteur en Europe, il peut très bien suivre le secteur bancaire en Asie. L'objectif est évidement d'être polyvalent. Le stock picking induit une très bonne connaissance des entreprises et nécessite une organisation spécifique. Au coeur de celle-ci se trouve l'analyste. Il est le trait d'union entre la société de gestion et les entreprises. Chez Fidelity, les analystes sont segmentés par secteurs d'activités et couvrent en moyenne 30 sociétés cotées. Pour chacune d'entre elles, ils étudient la stratégie et les résultats et rencontrent les dirigeants. Ils analysent également le secteur d'activité et la concurrence. Ils font ensuite une recommandation auprès des gérants de portefeuille sur ces entreprises. Les analystes sont évalués sur la performance du portefeuille fictif constitué des recommandations qu'ils ont émises. On construit une courbe avec la performance cumulée des titres recommandés à l'achat (idéalement courbe ascendante), puis une autre avec les recommandations de ventes (idéalement courbe descendante). Si l'analyste est bon, le graphique doit ressembler à la gueule ouverte d'un crocodile. Et plus l'écart entre les deux courbes est grand et plus la bouche du crocodile s'ouvre, schématisant ainsi la qualité des recommandations de l'analyste. Sa rémunération dépend donc directement de ses propres performances.
Un dossier réalisé par les équipes de recherche de Fidelity
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.