(AOF) - Les indices européens ont finalement terminé en ordre hausse au terme d'une séance pourtant marquée par des indicateurs macroéconomiques décevants. L'inflation en zone euro a ralenti et le revenu des ménages américains a moins progressé que prévu. Leur consommation, en revanche, a enregistré une baisse inattendue. Du côté des valeurs, Ipsen a bondi grâce au relèvement de ses perspectives annuelles et Wendel a poursuivi sa chute. A la clôture, le CAC 40 s'est octroyé 0,34% à 4 381,04 et le FTSE Eurotop 100 a gagné 0,14% à 2 777,07 points. Tesco a dévissé à la Bourse de Londres après avoir annoncé ce matin une réduction de ses prévisions annuelles de résultats. Le titre du distributeur britannique abandonne ainsi 7,08% à 228,85 pence. Le groupe table désormais sur un résultat d'exploitation compris entre 2,4 et 2,5 milliards de livres au titre de son exercice annuel décalé qui s'achèvera fin février 2015. Il avait atteint 3,315 milliards l'année dernière, en baisse de 6,0% sur un an, en raison des conditions de marché difficiles au Royaume-Uni comme en Europe continentale. A Paris, Ipsen (+7,91% à 36,355 euros) caracole en tête de l'indice SBF 120 à la faveur de résultats semestriels solides lui permettant de relever ses perspectives annuelles. Le groupe spécialisé dans le traitement des maladies invalidantes a indiqué qu'il attendait désormais une croissance comprise entre 6 et 8% de ses ventes dans la médecine de spécialité en 2014, contre 4 à 6% initialement. Autre ajustement à la hausse, les ventes du groupe en médecine générale devraient désormais connaître une évolution comprise entre -1 et 1% alors qu'elles étaient attendues en repli de 0% à 2% sur l'année. Enfin, Wendel (-3,83% à 91,87 euros) a affiche la plus forte baisse du SBF 120 pour la deuxième séance consécutive, toujours secoué par la révision en baisse de l'objectif 2015 de croissance organique des ventes de Bureau Veritas. Le groupe de certification et d'audit de conformité anticipe désormais une progression inférieure à 6% de son chiffre d'affaires, contre de 6 à 8% jusqu'à présent. La société d'investissement détient 50,9% de Bureau Veritas, qui représente de loin la participation la plus importante de son portefeuille.
En juillet, les prix de production de l'industrie française se sont repliés à nouveau (-0,3%), après une stabilisation en juin, a annoncé l'Insee. Les prix de l'énergie ont reculé (-1,2% après -0,3%), tirés par la baisse sensible des prix de l'électricité et du gaz (-1,7% après -0,1%), ceux des autres produits étant globalement stables. Au mois d'août, l'inflation en zone euro a progressé de 0,3%, selon l'estimation préliminaire d'Eurostat, l'institut européen de la statistique. Il ressort ainsi en ligne avec les attentes des économistes interrogés par Reuters, après le taux de 0,4% enregistré en juillet. Le taux de chômage de la zone euro est resté stable au mois de juillet, à 11,5% comme attendu par les économistes. Il recule cependant sur un an, étant ressorti à 11,9% en juillet 2013. Les revenus des ménages américains ont progressé de 0,2% en juillet après une progression de 0,5% (chiffre révisé de +0,4%) en juin. Cette progression est inférieure au consensus Reuters de +0,3%. Leur consommation a, elle reculé de 0,1% alors qu'elle était attendue en hausse de 0,2% après une augmentation de 0,4% en juin. L'indice des directeurs d'achat pour la région de Chicago est ressorti à 64,3 en août, contre 52,6 en juillet et un consensus Reuters de 56. L'indice de confiance des consommateurs de l'université de Chicago a été revu à la hausse à 82,5 pour le mois d'août, à comparer avec une première estimation de 79,2 et un consensus Reuters de 80,1. Il a progressé par rapport à juillet où il s'était élevé à 81,8. A 12h, l'euro recule légèrement (-0,28%) face au dollar à 1,3147.
Indice de confiance des consommateurs de l'université du Michigan : très surveillé par les investisseurs, cet indicateur est le résultat d'une enquête mensuelle réalisée par l'université du Michigan auprès de plusieurs centaines de personnes au sujet de leur situation financière et de l'économie américaine en général. Une hausse (baisse) prolongée de cette statistique est considérée comme le signe avant-coureur d'une accélération (ralentissement) de la croissance économique. FTB/MAF/5
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)