(AOF) - Maurel & Prom a annoncé la signature avec un consortium de banques d'une nouvelle ligne de crédit de 650 millions de dollars (Revolving Credit Facility), répartis entre une tranche initiale de 400 millions et un accordéon de 250 millions, tirable en deux fois selon certaines conditions. Le taux d'emprunt s'élève à LIBOR + 3,40% jusqu'au 31 décembre 2018 et +3,65% ensuite. Cet emprunt, qui permet à la junior pétrolière de clôturer la ligne MP Gabon de 350 millions de dollars (RCF) en cours d'amortissement (soit 270 millions de dollars de dette résiduelle à ce jour), dégage une capacité supplémentaire de trésorerie de 130 millions de dollars. Il permet aussi d'accéder, selon l'évolution du marché et les opportunités d'investissement pouvant se présenter, à une capacité d'emprunt supplémentaire de 250 millions de dollars. En outre, les actifs en production au Gabon génèrent aux prix actuels un cash flow positif, offrant à Maurel & Prom la possibilité de définir de manière indépendante sa stratégie de croissance et de développement. Celle-ci s'oriente autour de deux politiques : la croissance interne ( Le groupe continue de dédier une partie de sa trésorerie aux dépenses d'exploration) et la croissance externe. Maurel & Prom souligne que l'industrie des " juniors " pétrolières est particulièrement sensible à l'environnement économique lié à la baisse brutale des prix du pétrole. Un cash flow positif et une trésorerie conséquente d'environ 250 millions de dollars après restructuration de la dette, offrent à Maurel & Prom la latitude nécessaire afin d'étudier les opportunités de croissance qui pourraient se présenter dans un tel contexte, a précisé le groupe.
Les points forts de la valeur
- Producteur pétrolier au Gabon et en Colombie, producteur gazier en Tanzanie et explorateur au Mozambique, en Namibie et au Pérou, avec près de 200 millions de barils de pétrole de réserves ; - Historique de rotation active et réussie du portefeuille minier, par cession ou reprise d'actifs à d'autres opérateurs ou par entrées en Bourse des filiales ; - Réduction du profil de risque avec la montée en puissance des champs gabonais où la présence du groupe a été sécurisée pour les 20 ans à venir ; - Intérêt spéculatif car manque de taille critique pour rester indépendant.
Les points faibles de la valeur
- Valeur cyclique très fortement dépendante des cours du pétrole et des résultats de ses explorations ; - Méconnaissance de la recherche pétrolière par les investisseurs ; - Déceptions sur le Gabon : rumeurs, démenties, de nationalisation des actifs ou de litige fiscal ; - Absence de dividende au titre de 2013 ; - Métier très aléatoire et forte volatilité en Bourse.
Comment suivre la valeur
- Plus forte sensibilité des sociétés pétrolières juniors comme M&P au prix du baril, dont les analystes attendent un repli en 2014 ; - Valorisation boursière corrélée aux découvertes ou acquisitions, rapportées à la taille de la société ; - Type de sociétés convoitées par les majors, à la peine pour renouveler leurs réserves ; - Interrogations sur la cession des actifs gabonais à des pétrolières asiatiques, Sinopec, l'indonésien Pertamina ou Oil India ; - Avancée de la production commerciale de gaz en Tanzanie, attendue pour la mi-2015 ; - Retombées du partenariat stratégique au Québec qui intègrera également les activités de la filiale à 33 % Saint-Aubin Energie, véhicule d'investissement co-détenu avec MPI ; - Poursuite de la croissance de la production de pétrole au Gabon, attendue à 35000 barils/jour à la fin 2014 ; - Spéculations sur un retour au dividende au titre de 2014 ; - Société régulièrement sujette à des rumeurs d'OPA, le président-fondateur Jean-François Hénin (24 % du capital devant les actionnaires stratégiques -36 %) voulant rapprocher sa société d'une autre junior pétrolière ou la vendre.
Pétrole et parapétrolier
Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE) les tensions au Moyen-Orient pèsent moins sur le cours de pétrole que le ralentissement de la demande et une production plus abondante grâce au pétrole de schiste d'Amérique du Nord. L'AIE a donc révisé à la baisse son estimation de la demande mondiale pour 2014 et 2015. Elle prévoit désormais que la consommation mondiale de pétrole n'augmentera cette année que de 900.000 barils par jour (b/j), pour s'établir à 92,6 millions de barils, soit 150.000 de moins que prévu précédemment. Cette révision provient essentiellement du ralentissement économique en Europe et en Chine. En 2015 la consommation devrait progresser de 1,2 million de b/j, soit 100.000 de moins que les estimations précédentes. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 6.10 EUR | ||||||||
Date du cours | 25/04/2024 | ||||||||
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