Vous êtes ici : Préparer sa retraite avec l'assurance-vie > En vue de la retraite quels supports financiers mettre dans son assurance vie ?
La gestion d'un contrat d'assurance-vie produit d'épargne retraite exige de sélectionner les supports adéquats pour un horizon de placement à long terme. Quels supports choisir à l'intérieur de votre contrat dans le but de préparer sa retraite ?
Une fois que vous avez identifié l'assurance-vie comme étant un bon produit pour épargner pour votre retraite, reste à savoir quels supports choisir à l'intérieur de votre contrat. On l'a dit toutes les classes d'actifs sont généralement représentées sous une forme ou une autre au sein des actuels contrats multisupports : actions, obligations, supports monétaires, immobiliers, fonds structurés, et bien sûr le traditionnel fonds garanti en euros. Ces différents actifs vous sont proposés sous forme de fonds : Sicav, OPCVM, SCPI, OPCI... Comment faire les bons choix et répartir intelligemment ces actifs en vue de la retraite ? Difficile de donner des règles immuables, mais une chose est sûre, cela dépend intimement de votre âge, des risques que vous êtes prêt à prendre, de la nature des investissements que vous possédez par ailleurs, de votre horizon de gestion, etc. La répartition de vos actifs au sein du contrat d'assurance-vie est une opération à prendre au sérieux et qu'il vaut mieux, quand on n'est pas un spécialiste, effectuer avec les conseils d'un professionnel, assureur, conseiller en gestion de patrimoine, courtier...
Le fonds en euros est le seul support qui n'existe que dans l'assurance-vie. Il a longtemps fait son succès. Il s'agit d'un placement totalement sécurisé : vous êtes certain de récupérer votre mise et les intérêts annuels qu'ils génèrent sont eux aussi capitalisés et définitivement acquis. Bref, aucune perte possible, ni sur le capital, ni sur les intérêts. Dans les années 2000, quand le rendement moyen de ces fonds était presque de 6%, il n'y avait aucune question à se poser : il fallait investir dans les fonds en euros. Mais aujourd'hui les rendements sont en fort recul, moins de 3% en moyenne en 2012. Après soustraction des 15,5 % de prélèvements sociaux qui grèvent chaque année les intérêts et prise en compte de l'inflation, il ne reste plus grand chose. En clair, le gain est minimal et ceux qui paient l'ISF sont, eux, carrément perdants ! Par ailleurs, les années qui viennent n'augurent pas de meilleurs rendements. Dans ces conditions, il faut utiliser le fonds en euros dans certaines situations seulement, mais sûrement pas pour y placer la totalité de son capital, à moins de privilégier par-dessus tout la préservation de celui-ci mais une préservation payée d'un rendement en recul rongé par l'inflation. Certes, la bourse vous a donné des sueurs froides, mais malgré tout il faut revenir à des produits plus risqués et surtout plus rémunérateurs que le fonds en euros, si vous espérez valoriser votre épargne. Un retraité a donc tout intérêt à ne pas sacrifier les perspectives de rendement que peut lui apporter la bourse. Et cela, même si vous approchez de l'âge de la retraite. A 60 ans, un homme a encore en moyenne 22,5 ans à vivre et une femme encore 27,3 ans, selon l'Insee.
Quelle part de son épargne faut-il investir dans le fonds en euros quand on est à la retraite ? Il y a autant de réponses à cette question que de cas de figure. Encore une fois tout dépend de votre situation personnelle, patrimoniale et familiale. Selon votre profil de risque (prudent, équilibré ou dynamique), la part du fonds en euros peut varier de 40% à 0%. Mais encore une fois et même à 60 ans, un placement intégralement investi sur le fonds en euros est rarement un bon calcul. A vous de déterminer la part de fonds en euros qu'il vous faut, avec votre conseiller.
On l'a dit avec l'espérance de vie qui est la vôtre à 60 ans, vous disposez du temps nécessaire pour vous intéresser encore aux placements boursiers, réputés plus rémunérateurs sur le long terme. Sachez cependant, qu'en dehors du fonds en euros, le risque de perte en capital existe sur presque tous les autres supports. Pour dynamiser le rendement de votre épargne, voici trois pistes possibles : les fonds immobiliers, les fonds patrimoniaux ou flexibles et les fonds à échéances. Avec les fonds immobiliers de type SCPI ou OPCI, les espérances de gain sont de 1 à 2% au-dessus des performances des fonds en euros. Cela peut valoir la peine d'y placer jusqu'à 20% ou 30% de son capital. Côté bourse, vous avez le choix entre différents produits d'actions, d'abord les fonds purs d'actions d'une certaine zone géographique ou de certains secteurs. Pour les sélectionner et les arbitrer, il faut avoir de bonnes connaissances financières et suivre l'actualité des marchés. Si ce n'est pas votre cas, vous pouvez opter pour des fonds dits flexibles ou patrimoniaux, dans lesquels vous laissez carte blanche au gérant, qui déterminera lui-même l'exposition aux marchés actions et aux autres classes d'actifs. Autre option, les fonds profilés qui selon votre degré d'acceptation du risque de perte sont de plus en plus investis en actions (fortement pour les fonds dynamiques, moyennement pour les fonds équilibrés et très peu pour les fonds prudents). Même à 60 ans, si vous sélectionnez bien vos fonds, vous pouvez encore y placer de 20% à 30% de votre assurance-vie. Ensuite, profitez également des opportunités offertes par certains produits structurés en actions ou en obligations. Dans les deux cas, l'assureur vous annonce à l'avance un rendement, mais qui est conditionné par la réalisation de certains événements : qu'aucune société du panier ne fasse faillite par exemple pour les fonds à échéance obligataire ou que le CAC 40 n'ait pas baissé de plus de 10% pour les fonds actions. Si les conditions sont réunies au terme, - ces produits durent généralement de 5 à 8 ans -, vous touchez alors la rémunération promise. En revanche, si la ou les conditions ne sont pas remplies, alors vous risquez de perdre de l'argent. Idem, si vous sortez avant le terme. Ces produits sont dédiés aux personnes capables d'attendre 5 à 8 ans sans piocher dans leur épargne.
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