« Le contexte économique est (...) favorable aux marchés obligataires », selon ING Investment Managers. « Les chiffres macroéconomiques des économies développées continuent à surprendre dans le sens positif. Ceci peut certes encore entraîner une hausse des taux des obligations d'État américaines et allemandes, ce qui est néfaste pour les détenteurs de ces obligations. » La société de gestion estime toutefois que les « surcapacités abondantes » limiteront cette hausse. «Selon nous, le taux à 10 ans américain fluctuera entre 3 % et 4 % et son homologue allemand entre 2,5 % et 3,5 %. »
Par ailleurs, ING Investment Managers relève un apaisement au sujet de la dette espagnole. « Tout d'abord, les responsables politiques européens ont montré qu'ils souhaitaient créer un fonds de sauvetage aux moyens plus importants et aux coûts de financement moins élevés. (...)Par ailleurs, l'Espagne est parvenue en l'espace de 12 mois à faire passer son déficit budgétaire de près de 10 % à un peu plus de 5 %. Même dans les scénarios les plus pessimistes pour le financement supplémentaire pour les banques espagnoles, le ratio d'endettement ne devrait pas dépasser 90 %. » « L'Espagne a mis en œuvre une série impressionnante de réformes. Récemment, un pacte social a été signé entre le patronat et les grands syndicats, prévoyant notamment un relèvement de l'âge de la retraite de 65 à 67 ans. » « Enfin, l'économie espagnole est de plus en plus soutenue par la demande extérieure. Les exportations ont ainsi renoué avec leurs niveaux d'avant-crise. La hausse de la demande intérieure en Allemagne et dans d'autres pays du noyau dur est, de surcroît, positive pour le secteur exportateur espagnol. »
« A la suite de l'amélioration de la situation en Espagne, nous sommes un peu plus positifs pour les obligations d'entreprises investment grade », poursuit ING Investment Managers. « Nous avons longtemps été négatifs pour cette catégorie en raison de sa grande exposition au secteur financier européen. Ce dernier détient de nombreuses obligations émises par des pays périphériques de la zone euro. » « En ce qui concerne les obligations d'entreprises, nous restons cependant surtout positifs pour les emprunts des entreprises non financières et préférons, par conséquent, les obligations à haut rendement. »
ING Investment Mangers remarque en outre qu' « au cours de ces derniers mois, on a assisté sur les marchés obligataires à un glissement des flux de capitaux des marchés émergents vers les obligations d'entreprises. Tout comme pour les actions, les marchés émergents sont temporairement délaissés. » « Nous sommes neutres pour les obligations des marchés émergents en monnaies fortes. Nous restons, par contre, (légèrement) positifs pour les obligations des marchés émergents en devises locales car l'appréciation des devises émergentes peut contribuer à alléger les pressions inflationnistes haussières pesant sur les économies émergentes. »
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