La fin de la hausse des prix immobiliers prévue pour demain !

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Le Bureau d'information et de prévisions économiques (BIPE) connu pour ses études sur le patrimoine et l'épargne des Français dévoile ses dernières analyses sur le marché immobilier. Malgré l'optimisme ambiant et un premier trimestre 2011 marqué par « une hausse très significative » du prix des logements anciens, la société d'études économiques et de conseil stratégique annonce un probable ralentissement des prix avant la fin de l'année voire un retournement du marché immobilier en 2012.

Un début d'année 2011 marqué par le dynamisme du marché parisien

Comme l'ensemble des acteurs du secteur immobilier, le BIPE fait part dans sa dernière étude d'une nouvelle flambée du prix des appartements anciens de 10 % au premier trimestre 2011 par rapport au premier trimestre 2010. Des prix principalement portés par le marché parisien où les tarifs des appartements ont encore flambé de plus de 20 % entre les trois premiers mois de l'année et la même période l'an passé.

Du côté des maisons peu présentes à Paris, le BIP relève les signes d'un ralentissement

Mais si les prix des appartements continuent leur inexorable montée, le BIPE relève au contraire un léger ralentissement du côté de la progression du prix des maisons individuelles (+7,5% en glissement annuel contre +9,9% au quatrième trimestre 2010). Ce marché qui n'avait pas connu un tel ralentissement depuis deux ans est, faut-il le rappeler, peu impacté par les prix parisiens, eu égard aux faibles volumes de transactions portant sur des maisons dans la capitale française. Autrement dit, le léger recul constaté sur les ventes de maisons reflète au plus près l'évolution du marché immobilier en Province.

Un ralentissement de la hausse du prix des logements d'ici la fin de l'année et même une baisse en 2012

« Ces éléments confirment les dernières perspectives » publiées par le BIPE, qui attend un ralentissement progressif des prix immobiliers au cours des prochains mois. Sans plus de précisions, le BIPE va encore plus loin dans son analyse et « n'exclut pas totalement le risque d'une nouvelle orientation des prix à la baisse à partir de 2012, sur un marché où une part de la demande est soutenue par des aides publiques menacées par d'éventuels plans d'austérité. »

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