Etats-Unis : risque de récession toujours présent, malgré le plan Obama

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Certes, le plan de relance de Barack Obama est susceptible de rassurer les investisseurs. Cependant, « en l'absence de majorité forte, il est difficile d'anticiper l'adoption rapide et sans modifications du plan de 450 Mds de dollars » d'après Aurel Bgc. Toutefois le broker souligne que « l'avantage de ce plan est qu'il existe et qu'il ne peut être totalement rejeté par les Républicains » et que les « Démocrates semblent prêts à accepter des coupes dans les dépenses sociales ». Parmi les autres mesures annoncées par le Président Obama, celles s'opposant à une hausse des impôts au début de 2012 pourraient obtenir un large consensus. L'adoption d'une prolongation et extension de la baisse des cotisations sociales des salariés jusqu'à la fin 2012 et la baisse à 3,1% du taux de cotisation employeur et des mesures d'amortissement accélérées des investissements, «elles devraient être rapidement adoptées » selon Aurel Bgc. En revanche le courtier souligne que le prolongement de la durée d'indemnisation des chômeurs, les dépenses nouvelles d'infrastructure et celles afférentes à l'éducation seront « plus difficiles à faire adopter par les Républicains ». Le plan Obama ne devrait donc pas être totalement rejeté, mais « il ne constitue pas un élément de soutien à court terme à l'activité » pour Aurel Bgc souligne que « l'essentiel des mesures qui seront probablement adoptées sont plus des mesures évitant un durcissement de la politique budgétaire qu'un réel plan de relance » puisque de nombreuses mesures visent « seulement à éviter une hausse prévue des impôts ». Cependant, les négociations risquent d'être longue et ne sont pas susceptibles de permettre un rebond des marchés, notamment actions, dans les prochains jours.

L'importance à court termes des indicateurs économiques de la semaine

Parmi les indicateurs économiques de la semaine, Aurel Bgc rappelle que « les données d'enquête restent importantes ». Tomberont ce mardi, l'enquête NFIB et jeudi, les premières enquêtes d'activité industrielle sur le mois de septembre avec l'étude des Feds de New York et de Philadelphie. Ces deux dernières devraient pour leur part se révéler meilleures que prévu. (Aurel Bgc souligne en effet que « dans les derniers Beige Book, l'activité dans ces deux districts s'améliorait légèrement »). La semaine clôturera vendredi avec l'Université du Michigan qui publiera les résultats préliminaires de son enquête auprès des ménages. D'après Aurel Bgc, malgré le recul des prix du pétrole, « la confiance des consommateurs restera très affectée par la faiblesse du marché du travail, la défiance des ménages vis-à-vis des politiques et la chute de Wall Street ». L'indice global de confiance des ménages restera donc « historiquement bas ». Pas plus que le plan Obama. Les indicateurs économiques de la semaine s'annoncent donc mitigés « mais pas dramatiques », selon Aurel Bgc qui note qu'en tout état de cause, « ils ne permettront pas un retour rapide de la confiance des investisseurs ».

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