Bourse : les beaux jours sont de retour ? C'est vite dit.

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Alors qu'investisseurs et observateurs désespéraient des dirigeants européens, ceux-ci ont à la surprise générale fait taire une partie de leurs détracteurs lors du sommet européen des 28 et 29 juin. Leur entente sur quelques avancées notables a immédiatement regonflé le moral des investisseurs et, aussitôt, redonné un coup de fouet aux places boursières. A Paris, le CAC 40 a bondi de 7 % lors des 4 séances comprises entre les 28 juin et 4 juillet, tandis qu'à Francfort le Dax 30 s'adjugeait 6,7 %.

Un pas de plus vers le fédéralisme européen

Qu'ont donc salué avec tant d'enthousiasme les marchés actions ? Tout d'abord un compromis bien plus important que ne le laissaient espérer les positions sur lesquelles s'arc-boutaient François Hollande et Angela Merkel durant les semaines précédant le sommet du 28 juin : les mesures d'urgence nécessaires au retour au calme sur les dettes italiennes et espagnoles ont été prises et, en outre, doublées d'avancées relatives à l'intégration politique, budgétaire et fiscale, un pas de plus vers le fédéralisme. Concrètement, MES et FESF (Mécanisme Européen de Stabilité et Fonds Européen de Stabilité Financière) pourront désormais recapitaliser directement les banques en péril, et cette disposition permet aujourd'hui à l'Espagne d'éviter d'alourdir sa dette et se faire attaquer sur les marchés obligataires, juste pour avoir à soutenir son secteur bancaire. MES et FESF disposent d'une force de frappe de 700 Mds d'euros. Par ailleurs, une surveillance européenne du système bancaire sera mise sur pied. Sans compter qu'un plan de croissance de 120 Mds d'euros s'ajoute à ces mesures.

Un sommet européen vraiment décisif ?

L'accueil des marchés à ces annonces fut plus que chaleureux. Mais, sommes-nous réellement face à une avancée décisive ou un exercice de communication brillamment réussi ? Les investisseurs peuvent-ils espérer retrouver le sourire ou doivent-ils au contraire ne surtout pas se départir de leur prudence ? Abbas Benboubker, l'un des gérants d'Afim OFP 400, l'un des meilleurs fonds flexibles sur les trois dernières années (1er du classement établi par le Figaro), nous livre son analyse et sa stratégie d'investissement. Pour découvrir le point de vue d'Abbas Benboubker (AFIM OFP 400), cliquez sur la vidéo ci-dessus.

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