En 2010, le marché de l'immobilier parisien ne s'est pas seulement redressé après avoir traversé une zone de turbulences et accusé une baisse de 10 % de l'été 2008 au printemps 2009. Il a littéralement explosé.
La dernière lettre de conjoncture des notaires annonce que le prix moyen du mètre carré dans l'ancien a atteint à Paris un record absolu à 7.330 euros au 4e trimestre 2010, soit une progression de 17,5 % par rapport à 2009. Depuis le mois de juillet 2010, les notaires parisiens font état d'une flambée des prix de 21 %. Des prix tirés vers le haut par le resserrement de l'offre de logements disponibles et l'envolée spectaculaire de la demande, elle-même stimulée par l'offre de prêts à bas coût. Les notaires considèrent que la hausse des prix met « progressivement en cause la capacité des familles à s'installer ou accéder [à un logement] dans la capitale en dehors du secteur locatif aidé ».
Une difficulté d'autant plus grande pour se loger dans la ville lumière que les prix ont progressé de plus de 10 % dans tous les arrondissements parisiens. Les prix enregistrés par les notaires au 4e trimestre 2010 correspondent aux plus hauts historiques dans l'ensemble des arrondissements de la Capitale. Tous les arrondissements y compris les plus abordables ont donc vu leur prix s'embraser. Par exemple, les prix ont crû de 23 % en un an dans le secteur du Père-Lachaise, 42 % sur 5 ans. Pour expliquer ce phénomène, les notaires mettent en avant « le fort engouement des jeunes ménages pour les quartiers périphériques les moins chers qui a eu pour effet de faire fortement grimper les prix. » Désormais, le 19e arrondissement qui demeure le moins cher de la capitale se négocie à 5.580 euros du m², 5.980 euros pour le 20e et 6.510 euros pour le 18e. Aujourd'hui, il semble donc impossible de trouver un appartement à moins de 5.000 euros le m² puisque les prix oscillent entre 5.330 euros à Pont de Flandres (19e) et 15.570 euros dans le quartier des Champs-Elysées (8e).
Un quartier qui n'est pourtant pas situé dans l'un des trois plus onéreux arrondissements. Le tiercé des prix les plus dispendieux est dans l'ordre le 6e, le 7e et le 4e arrondissement. Désormais, tous les trois dépassent la barre des 10.000 euros du mètre carré. La palme revient toujours au 6e où le mètre carré se négocie à 11.120 euros (+ 20 %), suivi de très près par le 7e à 10.750 euros (+19,7 %) puis par le 4e à 10.500 euros (+18,5 %). Le 5e arrondissement (9.530 euros/m²), le 1er (9.410 euros) et le 8e (9.030 euros) sont juste un cran en dessous.
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