Swetha Ramachandran, Gérante, actions du secteur du luxe, chez GAM Investments livre quelques réflexions quant à la possible fin du cycle pour le secteur du luxe.
"La question de savoir si nous sommes dans un environnement de fin de cycle n'est pas aussi pertinente dans le secteur du luxe qu'ailleurs", estime Swetha Ramachandran, Gérante, actions du secteur du luxe, chez GAM Investments. Pourquoi ? "Parce que nous sommes en présence de deux forces antagonistes : une thématique structurelle – la prédominance d'une consommation croissante de la classe moyenne des marchés émergents – et les fluctuations du cycle économique à court terme. L'expérience récente montre que c'est ce premier facteur qui prévaut."
Il ne s'agit pas pour Swetha Ramachandran de soutenir pour autant que le luxe est acyclique. "Cela ne veut pas dire que le luxe serait insensible au cycle économique. En 2009, nous avons de toute évidence connu un retournement de tendance soudain et brutal, mais le secteur s'est ensuite très nettement redressé." Pour la gérante le vrai sujet se situe du côté des valorisations. "Actuellement, nous sommes bien plus préoccupés par les valorisations. A notre avis, les bénéfices sont toujours solides, mais la question qui nous importe est de savoir ce que nous devrions payer pour ces bénéfices," insiste-t-elle.
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