(AOF / Funds) - Les investisseurs européens n'ont jamais été aussi optimistes à propos des perspectives économiques depuis cinq ans, mais ils ont pourtant relevé le niveau des liquidités dans leurs portefeuilles, selon l'enquête d'août de Bank of America Merrill Lynch. La part du cash s'est ainsi élevée à 3,7% contre 3,6% en juillet. De même, les investisseurs ne sont plus que 11% en net à juger que les actions sous-évaluées contre 20% en juillet. Ce qui fait dire à la banque américaine que les investisseurs manque de conviction. Concernant leur exposition sectorielle, les gérants ont arbitré les défensives, qu'ils favorisaient le mois dernier, au bénéfice des cycliques. Leur exposition sur les secteurs de la santé, des télécoms et des utilities a ainsi été nettement réduite, tandis qu'elle a été augmentée sur les secteurs de la chimie, des ressources naturelles et de l'industrie. Bank of America Merrill Lynch souligne que ces mouvements importants d'un secteur à l'autre ont laissé les spécialistes européens sans réelle conviction sectorielle, à l'exception de l'immobilier qui est de loin le secteur le plus détesté.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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