(AOF / Funds) - JPMorgan Asset Management s'est intéressé à une nouvelle énigme obligataire : la dépréciation " significative " des rendements des obligations d'Etat malgré l'amélioration des statistiques économiques. Le gestionnaire d'actifs évoque l'explication des " pessimistes " qui considèrent que l'économie américaine rentre dans un processus de totale déflation ". Ceux-ci soulignent la différence entre la modeste inflation agrégée, c'est-à-dire mesurée par le déflateur du PIB américain, et la baisse des prix des achats domestiques aux Etats-Unis. " Le net ralentissement de la croissance de la masse monétaire élargie dans les grandes économies est une autre source de préoccupation ", écrit-il également. Mais pour JPMorgan AM, il existe une autre explication " plus encourageante ". Selon celle-ci, les banques seraient saturées de liquidités car les entreprises n'ont pas eu besoin de crédit, les déstockages massifs et les réductions d'emplois leur ayant permis de dégager suffisamment de liquidités. Disposant d'un surplus de liquidité, les banques achètent des obligations. Le spécialiste souligne que " l'histoire donne du sens à cette hypothèse ". Cela s'est en effet produit dans les années 1990 aux Etats-Unis suite à la crise des Caisses d'Epargne, et au Japon à la fin de cette décennie.
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