Jean-Charles Deconninck : un entrepreneur à la tête de Generix

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Jean-Charles Deconninck, président du directoire de Generix

Ingénieur de formation, Jean-Charles Deconninck réalise la première partie de sa carrière chez IBM, en Europe et aux Etats-Unis. Mais l'envie d'entreprendre le tenaille. En 2000, il reprend une première société d'édition de logiciels et de services. Puis, en 2005, il s'associe à un holding d'investissement pour racheter Generix, un autre éditeur de logiciels, spécialiste de la gestion commerciale et logistique, dont la situation financière en aurait pourtant repoussé plus d'un : « C'était une entreprise très artisanale, elle faisait à peine 15 millions d'euros de chiffre d'affaires, se rappelle Jean-Charles Deconninck. Elle avait perdu, les trois dernières années, 17 millions d'euros, n'avait plus de fonds propres ni de trésorerie et était endettée à hauteur de 4,5 millions d'euros. » Generix ou le syndrome français Cependant, après avoir audité l'entreprise, l'ingénieur est séduit par la qualité de ses applications logicielles. « Il s'agissait de produits magnifiques mais à l'instar de beaucoup de sociétés françaises, Generix croyait qu'il suffisait de produire de beaux logiciels pour qu'ils se vendent. ». Après avoir remanié une bonne partie de l'équipe dirigeante, le nouveau patron met donc sur pied une vraie stratégie commerciale afin de donner au groupe les moyens de valoriser son savoir-faire. Jean-Charles Deconninck s'attache également à industrialiser les process au sein de l'entreprise et externalise les activités à faible valeur ajoutée. « Les résultats n'ont pas tardé : dès 2005, le chiffre d'affaires est passé de 15 à 21 millions d'euros. Un an plus tard, nous avions totalement désendetté l'entreprise, nous avions du cash en caisse et l'action est passée de 13 à 90 centimes d'euro. » Une ambition industrielle Pour Jean-Charles Deconninck et son partenaire financier, c'est l'heure du choix : soit retirer les fruits du redressement de Generix en vendant la société, soit poursuivre l'aventure. L'esprit d'entreprise de Jean-Charles Deconninck prend le dessus : « Me considérant encore très jeune, j'ai pensé que l'édition de logiciels française devait se faire entendre sur le marché international et que Generix était une solution pour vivre une vraie histoire industrielle. » Sous son impulsion, Generix acquiert entre 2006 et 2007 les sociétés Ceitel, Influe et Infolog, trois éditeurs de logiciels français opérant dans la distribution spécialisée, la dématérialisation des flux et la logistique. Fort de ces nouvelles expertises, le groupe qui cible principalement le marché de la grande distribution conçoit son nouvel ERP, Generix Collaborative Entreprise, un progiciel de gestion intégré permettant à ses clients de gérer des flux physiques et administratifs. Parallèlement, il développe des plateformes collaboratives sur lesquelles donneurs d'ordre et fournisseurs peuvent échanger, par le biais d'Internet, des données en toute sécurité. Le prochain défi pour Jean-Charles Deconninck aujourd'hui à la tête d'une entreprise pesant près de 70 millions d'euros de facturations ? « Augmenter encore le volume d'affaires grâce à une présence internationale plus importante. » . Un objectif qui passe cependant par le redressement d'une rentabilité mise à mal par la crise et la politique d'acquisition de ces dernières années. Generix ou le pari de l'on demand et des plateformes collaboratives Generix, en panne de rentabilité : Deconninck s'explique Generix : les forces, les faiblesses, selon Jean-Charles Deconninck Le point de vue de Sicavonline : Generix Group, encore des choses à prouver

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