Immobilier d'entreprise en France : les investisseurs privilégient toujours le neuf

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« L'immobilier d'entreprise français, et principalement le secteur des bureaux, poursuit sa reprise à deux vitesses », analyse la société de gestion d'actifs UFG-LFP dans sa lettre mensuelle. « D'un côté, les centres-villes, les quartiers tertiaires établis et les immeubles récents attirent la demande d'entreprises entrées dans une véritable démarche de rationalisation et de modernisation de leur outil immobilier, ce qui entretient l'activité locative, même en période de basses eaux économiques. De l'autre, une part croissante du parc de bureaux ne correspond plus aux attentes des locataires, un phénomène accentué par le durcissement des nouvelles normes environnementales, et notamment de la Réglementation Thermique 2012, entrée en vigueur en janvier 2011. A titre d'exemple, en 2010, 85 % de la demande de bureaux de plus de 5000 m² s'est ainsi tournée vers les immeubles neufs (60 %) ou restructurés (25 %). » « En conséquence, l'écart entre la qualité de l'offre et les exigences des locataires devrait générer des situations localisées de pénurie et de tension sur les loyers des meilleurs actifs, et ce alors que le taux de vacance demeure à un niveau de bas de cycle. » UFG-LFP constate en outre que « la même dichotomie se retrouve chez la plupart des investisseurs, qui privilégient quasi-unanimement les actifs bien situés, récents et sécurisés, avec comme conséquence une tension persistante sur les rendements, au détriment des immeubles plus risqués. »

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