Placements : peut-on encore dégager du rendement en 2017 ?

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Où cherche du rendement en 2017 ?

La question taraude les épargnants et interroge leurs conseils. Comment dégager du rendement dans cet univers de taux anémiés ?

N'est-il plus vain de chercher du rendement du côté des placements garantis au vu des taux de rémunération du livret A et des fonds en euros.

Aguichés par des rémunérations plus que satisfaisantes, certains épargnants oseront l'aventure pierre papier essentiellement au travers des SCPI. Avec un rendement moyen avant impôt gravitant autour de 5 %, les SCPI constituent une option crédible.

L'une des alternatives à l'affaissement des taux de rémunération exige un peu plus d'audace de la part de l'épargnant.

L'investissement en bourse même s'il rebute nombre de personnes averses au risque a démontré sa capacité à offrir du rendement sur le long terme. Le retard des actions européennes face aux marchés étasuniens font dire à de nombreux experts que c'est de ce côté qu'il faut regarder pour espérer dégager du rendement en 2017.

PEA : un régime fiscal très spécial

L'une des solutions consiste à ouvrir un plan d'épargne en Actions (PEA). Le PEA réservé aux actions européennes jouit d'une fiscalité privilégiée.
Bien entendu, investir en bourse exige du sang froid afin de garder un minimum de lucidité en périodes fortement agitées. L'investisseur en bourse doit être prêt à encaisser les à-coups des marchés, voire à perdre de l'argent sur des périodes plus ou moins longues. En période de forte volatilité, l'investissement en bourse peut prendre des allures de montagnes russes.

Le régime fiscal attractif grâce au PEA ne minore pas les risques mais permet de ne pas grever les éventuels gains.

La fiscalité du PEA obéit au même principe de base que l'assurance-vie : seul un retrait donne matière à imposition. Dès lors, pendant la durée de vie d'un PEA, les gains ne seront pas grevés de l'impôt sur le revenu tant qu'ils ne seront pas retirés du plan. Pour mémoire, le PEA est constitué de deux poches, avec d'un côté le compte espèce et de l'autre les titres détenus. A un instant T, l'investisseur peut vendre tout ou partie de ses titres, tant qu'il laisse les sommes dégagées sur le compte espèce du PEA, les éventuels gains ne seront pas soumis à l'impôt.

Lorsque le titulaire d'un PEA effectue un retrait, cela entraine l'imposition des gains à un taux déterminé selon l'âge du PEA et possiblement la fermeture du plan.

Dès lors que le retrait a lieu avant 8 ans, le PEA est automatiquement fermé. Les gains sont fiscalisés au taux de 22,5 % si le PEA fonctionne depuis moins de 2 années et au taux de 19 % si le retrait intervient entre 2 et 5 ans. À ces taux viendront s'ajouter les prélèvements sociaux.

La fiscalité dégressive permet aux détenteurs d'un PEA d'être définitivement exonérés d'impôt sur le revenu lorsque le retrait a lieu après 5 ans. Les prélèvements sociaux restent néanmoins dus.

Après 8 ans de détention, le propriétaire d'un PEA peut procéder à des retraits défiscalisés sans provoquer la fermeture du PEA, mais tout retrait partiel  fera obstacle à l'alimentation du PEA. A cette réserve près, le PEA n'a pas de durée légale prédéfinie et peut rester ouvert indéfiniment. Le PEA a plus d'un atout dans son jeu et peut se transformer en rente viagère défiscalisée.

© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.