Crédit immobilier : des assouplissements bienvenus

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Après une année 2020 compliquée sur le front de l'emprunt immobilier, Ludovic Huzieux, co-fondateur d'Artémis courtage dresse la liste des nouvelles de bon augure pour les candidats à l'emprunt en ce début d'année 2021.

Des taux d'emprunt en baisse

La première bonne nouvelle concerne le niveau des taux. Le courtier note que les taux de crédit immobilier sont en légère baisse. Début janvier 2021, plusieurs établissements bancaires ont en effet annoncé des réductions comprises entre 0,10% et 0,15% sur une durée de 20 ans. Les taux d'intérêt atteignent ainsi quasiment leur niveau de février 2020, avant le début de la crise sanitaire. 

Dossier de prêt : une souplesse accrue et nécessaire

Les recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) annoncées fin décembre 2020 encadrant l'octroi du crédit immobilier « vont, elles aussi, dans le bon sens » commente Ludovic Huzieux, co-fondateur d'Artémis courtage.

Quels sont ces assouplissements attendus par les courtiers ?

Afin d'élargir le nombre de ménages éligibles, le taux d'endettement maximum est porté de 33% à 35%, la durée maximale des prêts est allongée de 25 ans à 27 ans grâce à un différé d'amortissement pour le neuf, et le taux de flexibilité accordé aux banques passe de 15% à 20%. Ces assouplissements devraient permettre de financer davantage de projets de primo-accédants et d'investisseurs.
Le courtier illustre son propos par le truchement d'un exemple, expliquant que cela offre une capacité d'emprunt supplémentaire de 15 000 euros à un couple empruntant sur 25 ans et gagnant 3 000 euros par mois, ce qui, relève-t-il, « n'est pas négligeable » (leur mensualité maximale passe ainsi de 1 000 à 1 050 euros par mois).

Moins de contrainte liée au taux d'usure

Enfin, le courtier observe que depuis le 1er janvier, les taux de l'usure ont été légèrement revus à la hausse, en particulier pour les prêts d'une durée inférieure à 20 ans. Les taux de l'usure correspondent aux taux maximum (tous frais compris) que les banques sont autorisées à appliquer lorsqu'elles accordent un prêt. Le courtier estime que cette hausse « devrait permettre à certains candidats à l'accession pourtant parfaitement solvables de ne plus être exclus du crédit, notamment les emprunteurs à qui l'on applique des taux d'assurance décès et invalidité élevés (seniors, personnes déclarant un souci de santé...). »

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