(AOF) - Nike a enregistré un bénéfice net de 341,4 millions de dollars ou 70 cents par action, au titre des trois derniers mois de son exercice achevé le 31 mai, contre 490,5 millions de dollars, ou 98 cents un an auparavant. Les résultats du géant américain sont supérieurs aux attentes des analystes. En effet, hors éléments exceptionnels, le bénéfice ressort à 99 cents par action alors que les analystes interrogés par Reuters tablaient sur 96 cents. En revanche, les anticipations de commandes chutent de 4% aux Etats-Unis et elles s'effondrent de 24% en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Le chiffre d'affaires a quant à lui reculé de 7% à 4,7 milliards de dollars.
Biens de consommation
Sur l'ensemble de l'année 2008 les dépenses des ménages en produits manufacturés, qui représentent environ un quart de leur consommation totale, n'ont progressé que de 1,2%. Cette croissance est bien intérieure aux 4,4% enregistrés en 2007. Cette évolution résulte surtout de mauvaises performances en fin d'année, du fait de la dégradation de la conjoncture et du renforcement de la crise économique mondiale. Au troisième trimestre ces dépenses ont diminué de 0,5% et elles ont même reculé de 0,9% en décembre, par rapport au mois précédent. Par contre, début 2009, ces achats se sont bien comportés avec un accroissement de 1,8% sur le mois de janvier, du même ordre sur un an. Les achats de vêtements et chaussures ont affiché de bons résultats grâce aux soldes de début d'année. Ces dépenses sont en hausse de 4,7% sur le mois de janvier, et de 2,2% sur un an. L'équipement du logement (électronique grand public, électroménager, meubles) a progressé de 3% après un mauvais mois de décembre. En dépit d'un léger recul du moral des ménages en février, deux facteurs expliquent cette tendance positive. Le premier est lié à la baisse du prix de l'essence qui améliore le pouvoir d'achat des ménages. L'autre explication tient à la baisse des prix des produits manufacturés.
Distribution spécialisée
Pour soutenir l'essor du commerce électronique, un facteur est essentiel : la confiance des acheteurs. Or celle-ci a été mise à mal au second semestre 2008 avec la liquidation de plusieurs acteurs de la vente à distance, dont la Camif. Sur la période, le nombre de réclamations auprès de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) suite à des produits non livrés et non remboursés ont véritablement explosé sur six mois (+1714% !) pour atteindre 2014 requêtes. L'enjeu pour la Fevad est donc de rassurer les consommateurs en instaurant un dispositif qui les protège. Elle propose que le client qui a payé par carte bancaire ne soit débité qu'après expédition des articles ou qu'une garantie soit émise par un tiers. Elle souhaite également que le consommateur puisse s'opposer au débit de sa carte ou de son chèque un mois après l'annonce de l'ouverture d'une procédure collective de la société, qui doit communiquer ses difficultés sur son site.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 94.02 USD | ||||||||
Date du cours | 23/04/2024 | ||||||||
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