(AOF / Funds) - Alors que le maintien d'une volatilité élevée semble probable sur le court/moyen terme, flexibilité et réactivité de la gestion seront deux éléments essentiels pour chercher à créer de la valeur, selon l'équipe de Recherche et Allocation Globale dirigée par Philippe Uzan. Le contexte de marché reste en effet marqué par une forte volatilité sur l'ensemble des classes d'actifs. Ainsi, la moyenne sur un pas quotidien du VIX, indicateur de volatilité du marché financier américain, s'élève à 45 depuis septembre 2009 alors qu'elle est de 22 depuis 2000. Malgré la lente décrue de la volatilité depuis quelques semaines, elle reste toutefois à 28 sur l'indice VIX au 15 juin, soit le double de celui de 2006. Elle est également importante sur les marchés de taux et des devises, soulignent les gérants d'Edmond de Rothschild Asset Management. La publication des résultats des entreprises du premier trimestre (en moyenne au-dessus des attentes), l'amélioration des enquêtes concernant les nouvelles commandes et la confiance des consommateurs sont ainsi autant de " pousses vertes " apportant l'espoir du rebond sur lequel les investisseurs se sont focalisés, occultant la situation actuelle encore dégradée. Dans ce contexte, le message de l'équipe de Recherche et Allocation Globale d'Edmond de Rothschild Asset Management est celui d'un relatif optimisme à horizon fin d'année mais d'une relative prudence à court terme. "Il nous semble en effet que le marché a été un peu vite en besogne. Nous sommes de ce fait passés de positifs à neutres sur les marchés actions, dans l'optique de trouver de meilleurs points d'entrée. Si nous conservons une vue positive à moyen terme, nous pensons qu'une consolidation n'est pas à exclure à plus court terme. Nous sommes plus confiants sur les actions US qui ont moins profité du rebond, malgré la crédibilité des moyens mis en place, et qui devraient profiter de la faiblesse du dollar, et sur les actions européennes qui même avec une situation économique moins encourageante, profiteront de leur béta. Nous revenons dans le même esprit sur les thématiques qui ont souffert de la très forte rotation sectorielle : les fonds rendement, les secteurs défensifs comme Vie et Santé, Télécom et Utilities." Il est des thématiques qui semblent toujours porteuses à moyen terme et que l'équipe conserve dans ses portefeuilles : les infrastructures et l'environnement, grands bénéficiaire des plans de relance, les convertibles susceptibles de bénéficier de la poursuite de la réduction des spreads et de nouvelles émissions à delta plus élevés. "Entre une protection à court terme après les forts mouvements récents et une optique plus positive à moyen terme, l'allocation tactique garde tout son intérêt dans un contexte de volatilité qui reste élevée au regard des normes de long terme et ceci sur toutes les classes d'actifs", résume Philippe Uzan.
Obligation convertible (OC) : Obligation susceptible d'être convertie en un nombre déterminé d'autres titres de la même société (généralement des actions) au cours d'une certaine période. Les conditions de conversion sont déterminées par la société emprunteuse lors de l'émission de l'obligation. Spread de crédit : Le "spread" de crédit désigne la prime de risque, où l'écart entre les rendements des obligations d'entreprises et les emprunts d'États de mêmes caractéristiques. Historiquement, le "spread" augmente lors d'un ralentissement économique et se réduit en période de croissance. Néanmoins, il se peut que la perception du risque de défaut soit exagérée et que le "spread" intègre des prévisions de défaillances d'entreprises excessivement pessimistes. Volatilité : La volatilité désigne l'amplitude des fluctuations du cours d'un titre. Plus le titre est volatil, plus ses variations sont importantes, à la hausse comme à la baisse. La volatilité est exprimée d'un point de vue statistique par la valeur d'un coefficient appelé coefficient bêta. En pratique, elle mesure le degré de risque d'un titre financier. Delta : Le delta d'une position exprime l'impact sur le prix d'une option, de la variation du cours du produit sous-jacent. Il correspond à la dérivée de la valeur théorique de l'option par rapport au cours du sous-jacent. Le delta d'un put "at the money" est de -0,5, et le delta est toujours compris entre 0 et 1 pour une option d'achat et entre -1 et 0 pour une option de vente.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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