(AOF) - Publicis a annoncé qu'un montant en principal de 216 millions d'euros de ses obligations à taux d'intérêt de 4,125% venant à échéance en 2012 (Obligations Existantes) avait été apporté à l'offre d'échange lancée le 2 décembre 2009, représentant environ 29% du montant total des Obligations Existantes en circulation. En vue de l'échange, la société émettra un montant en principal de 225.093.000 euros d'obligations nouvelles à taux d'intérêt de 4,25% venant à échéance le 31 mars 2015, pour un prix d'émission de 99,980% du montant principal et un rendement de 4,258%. Publicis a également annoncé sa décision de prolonger la période de l'offre d'échange jusqu'au 18 décembre 2009 à 17 heures. Le résultat définitif de l'offre sera annoncé dès que possible à compter de cette date. Le règlement de l'offre est prévu pour le 23 décembre 2009. " L'offre d'échange a pour objet d'allonger la maturité des ressources financières de la société ", a rappelé le groupe de communication.
Obligation : Si l'action représente une fraction des capitaux propres d'une société, l'obligation représente une fraction d'un emprunt émis par une société. En souscrivant à une obligation, on devient donc l'un des créanciers de l'entreprise, bénéficiant jusqu'à l'échéance de la rémunération de l'emprunt (intérêts ou coupon) et, en cas de faillite, d'une priorité de remboursement par rapport aux actionnaires. En revanche, le détenteur d'obligation ne touche aucun dividende et n'est pas associé à la gestion de la société. Les obligations sont par ailleurs négociables sur un marché spécifique, dit marché obligataire. Outre les obligations privées (représentant la dette d'une entreprise) il existe des obligations d'Etat.
Les points forts de la valeur
- La qualité et la vision stratégique du management du groupe sont reconnues. Publicis est le champion de la rentabilité, avec une marge opérationnelle de 15%, inégalée dans la profession. - Les rachats de Digitas et de Razorfish lui ont permis de devenir le numéro un mondial de la communication interactive, seul segment en croissance dans le marché publicitaire.Le groupe a atteint avec un an d'avance son objectif d'y réaliser un quart du chiffre d'affaires. - Le groupe profite également d'une exposition significative aux pays émergents (22% du chiffre d'affaires) et aux services (SAMS). - Grâce à son accord avec Dentsu (numéro un japonais du secteur), Publicis s'est ouvert des opportunités intéressantes au Japon, le deuxième marché mondial publicitaire (derrière les Etats-Unis). - L'optimisation de sa structure financière permet à Publicis de se protéger contre une éventuelle remontée des taux d'intérêt, d'être en ordre de marche pour résister à une éventuelle prolongation de la crise économique et d'en profiter pour saisir de nouvelles opportunités de croissance externe de taille significative même si les cibles sont de plus en plus rares. Ipsos est souvent cité par les analystes. - Publicis bénéficie d'un excellent track record en matière d'intégration d'acquisition.
Les points faibles de la valeur
- Le retour à la croissance du marché publicitaire n'est pas attendu avant le second semestre 2010. - Le groupe, qui réalise plus de 40% de son revenu en Amérique du Nord, est très exposé au dollar. - Qui pourra succéder à Maurice Lévy, le charismatique président du directoire ?
Comment suivre la valeur
- Le groupe est dépendant de l'évolution du marché mondial de la publicité, lui-même sensible à la conjoncture économique. A noter que le poste revenu est plus significatif que le poste chiffre d'affaires dans le secteur de la publicité. Les analystes surveillent particulièrement le niveau de croissance interne. - Le cours du dollar est une donnée sensible à surveiller puisque Publicis est réactif à son évolution.
Communication - Publicité
L'agence ZenithOptimedia a dégradé ses prévisions pour cette année : elle estime désormais que les dépenses publicitaires mondiales devraient chuter de 10,2%, alors qu'elle prévoyait auparavant un recul de 8,5%. La reprise du marché sera faible l'année prochaine (avec une croissance de 0,9%). Elle ne devrait se consolider qu'en 2011, avec une croissance de 3,9%. L'agence prévoit qu'à l'exception du développement des contenus audiovisuels sur Internet, le modèle d'investissements dans les médias ne devrait pas vraiment évoluer. C'est plutôt la répartition géographique de l'activité qui va sensiblement changer. En effet, dès 2010, le marché publicitaire asiatique pèsera plus lourd que le marché ouest-européen avec un taux de croissance de 8,4% en Asie Pacifique (hors Japon), contre un recul de 2,6% en Amérique du Nord et de 0,5% en Europe de l'Ouest. Ce poids croissant des pays émergents favorisera le développement des dépenses tournées vers la télévision. Avec une part de marché qui s'accroît depuis 2008, ZenithOptimedia considère que ce média captera 40% des investissements mondiaux dès 2011.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 105.00 EUR | ||||||||
Date du cours | 24/04/2024 | ||||||||
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