Immobilier : découvrez les loyers pratiqués en 2011 dans votre région et votre ville

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L'observatoire Clameur, qui regroupe plusieurs professionnels de l'immobilier (l'Anah, l'Apagl, Ataraxia (Crédit Mutuel), Bouygues Immobilier, Century 21, FONCIA, Foncière Logement, Gécina, Gérer, Groupama Immobilier, Habitat & Développement (SIRES), ICADE, Groupe ICF, le Mouvement PACT, Nexity, SeLoger.com, Groupe SNI, le SNPI, SOGEPROM, Square Habitat (Crédit Agricole), TAGERIM, l'UNIS, l'UNPI et le Réseau URBANIA...), publie deux fois par an un rapport sur l'état du marché locatif en France. L'étude publiée début septembre met en lumière la reprise du marché locatif français, amorcée en 2010 et une année 2009 particulièrement difficile. Ainsi, le prix des loyers a augmenté en moyenne de 0,9 % sur les huit premiers mois de l'année 2011 par rapport à l'année précédente. L'observatoire constate que l'évolution des loyers sur les huit premiers mois de l'année 2011 est plus lente qu'en 2010, à la même époque (+1,4 %) : le niveau actuel de la vacance locative pèse encore sur le rythme d'évolution des loyers. En 2010, le marché s'est ressaisi et la progression des loyers a été de 2.5 % : après un début d'année assez calme, la pression sur les loyers s'est renforcée durant l'automne.

Une progression encore inégale du prix des loyers selon les régions...

Cependant, des disparités importantes sont à noter. Dans certaines régions, les loyers progressent comme l'ensemble du marché : en Alsace (+ 1.0 %), en Bretagne (+ 1.0 %), en Midi-Pyrénées (+ 0.9 %) ou en Ile de France (+ 0.8 %). Ils augmentent en revanche plus rapidement que le marché en Languedoc-Roussillon (+ 1.7 %), en PACA (+ 1.6 %), dans les Pays de la Loire (+ 1.6 %), en Poitou-Charentes (+ 1.7 %), dans le Nord Pas de Calais (+ 1.3 %) et en Rhône-Alpes (+ 1.4 %). Et surtout, en Picardie (+ 2.5 %) et en Champagne-Ardenne (+ 2.7 %). Les loyers n'augmentent en revanche que très peu dans le Centre (+ 0.5 %) et en Lorraine (+ 0.3 %). Dans certaines zones, les loyers ont même reculé. Par exemple, en Aquitaine (- 0.5 %), en Bourgogne (- 0.8 %), en Haute Normandie (-0.7 %) et en Basse Normandie (- 1.4 %). La baisse est encore plus notable en Auvergne (- 2.6%), en Franche Comté (- 2.2 %) et dans le Limousin (- 2.6 %).

...Et les villes

En 2011, les loyers affichent une baisse dans 34, 5 % des villes (50.4 % en 2009 et 34.7 % en 2010) alors que les loyers sont en hausse dans 65.5 % d'entre elles (49.6 % en 2009 et 65.3 % en 2010).

Pour connaître très précisément le montant moyen des loyers pratiqués en 2011 dans votre ville, Clameur met à votre disposition sur son site internet le top 679 de CLAMEUR 2011

La progression des loyers concerne tous les types de logements

Alors qu'en 2009 les loyers de marché avaient reculé sur les 3 pièces et plus (45.2 % du marché), la progression des loyers depuis 2010 concerne tous les types de logements. Toutefois, les loyers des 2 pièces (31.1 % du marché) et ceux des 5 pièces et plus (7.2 % du marché) progressent le moins rapidement en 2011. Tandis que les loyers des studios et 1 pièce (23.7 % du marché) et ceux des 4 pièces (12.7 % du marché) augmentent le plus vite. Enfin, ceux des 3 pièces (25.3 % du marché) progressent au même rythme que l'ensemble du marché. Dans ces conditions, le loyer de marché s'établit désormais à 12.4 E/m², France entière : 16.6 E/m² pour les studios et 1 pièce, 12.6 E/m² pour les 2 pièces, 10.4 E/m² pour les 3 pièces, 9.4 E/m² pour les 4 pièces et 9.1 E/m² pour les 5 pièces et plus.

Seuls les propriétaires de logements remis en état ou rénovés ont pu augmenter leur loyer

L'état des biens loués est un élément majeur de l'évolution des loyers. En effet, seuls les loyers des biens rénovés ont pu être augmentés par les propriétaires (+ 9.3 % après des travaux d'amélioration et d'entretien et +1 % après des travaux courants). A l'inverse, les loyers des biens n'ayant pas fait l'objet de travaux ont baissé de - 5,4 % par rapport à 2010.

Un marché de l'immobilier locatif toujours incertain

En dépit de cette reprise, Clameur souligne que le marché locatif reste hésitant. Malgré la nette amélioration de la mobilité résidentielle des locataires. Le nombre de nouveaux baux signés augmentent significativement (+5,3 %), soit 125 000 projets réalisés en 2011 de plus qu'en 2009, au point bas de la crise ! La vacance locative continue sa progression même si depuis 2010 et la reprise du marché elle ralentit.

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