Prochaine baisse des prix immobiliers confirmée par le Bipe

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En juin dernier, les analystes du Bipe ne prévoyaient qu'« un ralentissement progressif des prix du logement », mais restaient très prudents quant à l'éventuel fléchissement des prix. A l'époque, le Bipe disait ne pas exclure totalement « le risque d'une nouvelle orientation des prix à la baisse à partir de 2012, sur un marché où une part de la demande est soutenue par des aides publiques menacées par d'éventuels plans d'austérité. » Il semble désormais convaincu et s'attend à leur repli dès l'année prochaine. La semaine passée, les notaires faisaient déjà état d'un probable retournement du marché immobilier dans les prochains mois sur l'ensemble du territoire, y compris à Paris.

Plus de doute pour le Bipe, les prix immobiliers vont diminuer

En un peu plus de trois mois, la vision du Bipe a donc fortement évolué et a gagné en certitude, « les craintes évoquées au premier semestre quant à une potentielle baisse des prix de l'ancien se sont confirmées ». Par conséquent le Bipe anticipe « aujourd'hui leur baisse dès 2012 ».

Un atterrissage en douceur des prix mais pas d'effondrement en vue

Le Bipe ajoute que « le resserrement des conditions de crédit et les menaces sur le pouvoir d'achat des ménages pourraient générer un processus de baisse sur plusieurs années. » Mais selon ses prévisions, et bien que le Bipe ne donne pas de chiffres précis, le rabaissement des prix ne devrait toutefois pas combler les fortes hausses des années passées. Autrement dit, l'atterrissage devrait se faire en douceur sans effondrement du marché immobilier. Une opinion que partage Sébastien de Lafond président de MeilleursAgents.com.

Quels seront les effets de cette baisse sur le patrimoine des ménages ?

Le Bipe indique que malgré le maintien des dépenses dans le neuf, cette baisse des prix, couplée à une baisse des volumes de transactions de logements anciens, devrait entraîner une croissance nulle du patrimoine immobilier des ménages en 2012, puis une baisse en 2013, avant un retour à la croissance à partir de 2014.

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