Immobilier : statu quo sur les prix des logements

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Immobilier : légère hausse dans l'ancien

Le marché immobilier a dérogé à ses habitudes de printemps. A rebours de la tendance haussière qui marque traditionnellement cette saison, les prix des logements anciens ont en effet quasiment stagné au deuxième trimestre 2012 (+ 0,1 % par rapport au trimestre précédent), selon la dernière étude de la FNAIM. Dans le détail, les prix des appartements ont augmenté de + 0,1 % et ceux des maisons de + 0,2 %. Cette hausse minime des prix dans l'ancien marque un certain regain au regard des six mois précédents (0 % au quatrième trimestre 2011 et - 0,6 % au premier trimestre 2012). Sur un an, les prix ont crû de seulement + 1,4 % en glissement trimestriel (comparaison des deuxième trimestres 2011 et 2012). « Le mouvement de stabilisation des prix, qui succède à deux années de hausses (+ 2 % en 2010 et + 7,3 % en 2011), est donc bien enclenché », affirme la FNAIM.

Immobilier : stabilité en Ile-de-France

Sur cette même période, « l'Ile-de-France ne fait plus figure d'exception. Les prix s'y stabilisent désormais également (- 0,1 % pour les appartements, + 0,7 % pour les maisons), comme sur le reste du territoire où aucun marché n'enregistre d'évolution des prix supérieure en moyenne à 3 % en valeur absolue », écrit la FNAIM. Compte tenu des hausses antérieures dans la région, les prix des appartements franciliens « se maintiennent à un niveau élevé, supérieur de 16 % par rapport à celui qui prévalait il y a cinq ans. » A l'inverse, les prix des appartements en province atteignent un niveau comparable à leur pic de 2007.

Immobilier : la baisse des prix restera contenue en 2012

Du fait de la stagnation des prix et de l'absence de hausse des taux d'intérêts d'emprunt immobilier du premier semestre, la FNAIM estime que le risque de « recul des prix supérieur à - 5 % pour 2012 peut être définitivement écarté. Sans choc sur les taux d'intérêts, ils pourraient même rester stables sur l'ensemble de l'année (contre + 7,3 % en 2011). » En cas de renchérissement des taux, les prix devraient reculer de l'ordre de - 3,5 % au quatrième trimestre 2012 sur un an. Bref, l'attentisme domine le marché immobilier.

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