L’Observatoire du moral immobilier, piloté par Logic-Immo.com et TNS Sofres, dévoile les 5 principaux facteurs déclencheurs de l’envie de devenir propriétaire pour la première fois malgré un contexte plus hostile.
La 15ème vague de l'Observatoire du moral immobilier, géré par le portail d'annonces immobilières Logic-Immo.com et TNS Sofres, indique que 48 % des futurs acquéreurs sont des primo-accédants. Est-ce le signe d'un retour de cette catégorie d'acheteurs en net recul depuis plusieurs années ?
Cet indicateur, en hausse de 3 points sur un an, laisse en effet à penser que le marché se détend légèrement. Faut-il en déduire que les conditions sont réunies pour redonner aux primo-accédants la confiance nécessaire au passage à l'acte ?
L'Observatoire du moral immobilier a analysé la perception des personnes qui envisagent de franchir le pas pour la première fois et ainsi définir ce qui pourrait les faire passer du statut de locataire à celui de propriétaire.
Sur la base de cette enquête, Logic-Immo.com et TNS Sofres ont mis en exergue 5 facteurs susceptibles de déclencher l'envie d'acheter.
73% des intentionnistes en quête d'une première acquisition pensent que c'est le bon moment pour acheter. Parmi les éléments déclencheurs ils citent pour l'essentiel le souhait de commencer à se constituer un patrimoine en devenant propriétaire (72%) et l'attractivité des taux d'emprunt (49%).
30% des futurs acquéreurs primo-accédants ont connu une amélioration de leur situation financière personnelle au cours des 6 derniers mois. Or, d'après l'Observatoire du Moral Immobilier, le profil du primo-accédant correspond à une personne active pour l'essentiel mais disposant de revenus modérés (45% de CSP-). La hausse de leur pouvoir d'achat est ainsi un facteur clé de l'envie d'accéder à la propriété.
88% des candidats à l'acquisition primo-accédants prévoient de souscrire un prêt immobilier et ils sont 73% à considérer que les taux d'intérêt sont aujourd'hui attractifs.
« L'engouement pour les taux est plus nuancé chez les primo-accédants avec 10 points de moins que chez les secundo-accédants. Ce ressenti peut s'expliquer par le fait que les dossiers d'emprunt sont plus filtrés chez les CSP-.» explique Cyril Janin, Directeur Général de Logic-Immo.com et porte-parole de l'Observatoire du Moral Immobilier.
28% des futurs acquéreurs primo-accédants estiment que les prêts immobiliers sont aujourd'hui faciles à obtenir, 32% pensent qu'au contraire, ils sont difficiles à décrocher et la majorité (40%) n'a pas un avis tranché sur le sujet. « Notre étude porte sur des intentionnistes en recherche active qui se trouvent en amont du process de financement qui sera déclenché une fois le bien trouvé. L'obtention du prêt leur paraît plus facile que pour les secundo-accédants où ils ne sont que 20% à estimer qu'il est aisé d'obtenir un prêt immobilier. Ceci pourrait s'expliquer en partie par le fait que certaines aides à l'accession à la propriété leur sont réservées telles que le PTZ+ par exemple. » complète Cyril Janin, Directeur Général de Logic-Immo.com.
49% des primo-accédants se disent prêts à s'engager dans d'importants travaux de rénovation** si l'offre est intéressante (à noter qu'ils ne sont que 43% à partager ce sentiment parmi les secundo-accédants). Toutefois, pour les primo-accédants réfractaires aux biens à rénover, leur position s'explique essentiellement par la crainte que le montant des travaux dépasse le budget initialement prévu (64%).
*Enquête réalisée auprès de 1294 personnes ayant un projet d'acquisition d'un logement d'ici à 1 an interrogées en janvier 2015. Sur cette base, 623 personnes étaient primo-accédants. Echantillon
représentatif redressé à partir des données de cadrage TNS Sofres.** Travaux de rénovation : extension, modernisation, assainissement, etc.
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