(AOF) - Veolia Transdev, filiale de Veolia Environnement, a annoncé vendredi avoir remporté le contrat de gestion des ferries de Sydney en partenariat avec la société Transfield Services. Ce contrat attribué par le gouvernement de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud est une franchise pour la gestion et la maintenance des services Sydney Ferries, soit une flotte de 31 bateaux et 37 quais, qui assure le transport d'environ 14 millions de passagers par an. Le contrat, devant démarrer fin juillet 2012, est défini pour une durée de 7 ans, avec option de prorogation, pour un chiffre d'affaires d'environ 800 millions de dollars australiens soit environ 630 millions d'euros. Le groupe a par ailleurs annoncé qu'un nouvel acquéreur potentiel s'était déclaré intéressé par ses parts dans sa filiale de transport Veolia Transdev, qu'il co-détient avec la Caisse des dépôts.
- Le groupe dispose des technologies de pointe dans le tri et fait preuve d'innovation dans le recyclage des produits dangereux.
Les points faibles de la valeur
- Le groupe a perdu la confiance des marchés suite à des déceptions répétées. Il faudra du temps pour la regagner. Les " profit warnings " successifs de juillet et de novembre 2011 ont un peu plus entaché cette confiance ; - La crise a révélé le caractère cyclique de l'activité Propreté de Veolia et la dépendance de l'activité Recyclage aux cours des matières premières recyclées ; - Les investisseurs sont très sceptiques sur le timing du retour à la rentabilité du groupe. Les métiers de Veolia sont des métiers de long terme. La rentabilité met donc du temps à se redresser ; - Le plan de restructuration annoncé fin 2011, avec un recentrage autour de 3 métiers (eau, propreté et services à l'énergie) et d'importantes cessions d'actifs (5 MdEUR annoncés), peine à convaincre les analystes ; - La nouvelle organisation annoncée par le groupe marque une vraie rupture dans la culture d'entreprise de Veolia qui devrait passer d'un modèle décentralisé à un groupe beaucoup plus centralisé. Les risques d'exécution ne sont donc pas négligeables ; - Dans un contexte où les pressions sur les prix sont de plus en plus fortes, les analystes redoutent que ces nouvelles économies de coûts bénéficient directement aux clients, et non à Veolia ; - Plus généralement, les investisseurs boudent le secteur des utilities, considérant qu'il restera encore durablement sous la pression tarifaire des autorités publiques des pays européens dans un contexte de réduction forcée des déficits budgétaires.
Comment suivre la valeur
- Longtemps perçue comme une valeur défensive et de croissance, Veolia est désormais une valeur de restructuration. Mais depuis la crise de la dette, la valeur est boudée par les investisseurs. Son statut de valeur de rendement pourrait même être remis en cause si le montant de dividendes était réduit dans le cadre du plan de redressement du groupe ; - Les activités liées à l'eau et à la propreté sont fortement consommatrices de capitaux. Dans le secteur des utilities, les groupes sont fortement endettés et donc dépendants de l'évolution des taux d'intérêt ; - Le rapprochement de Veolia Transport avec la société Transdev est effectif depuis mars 2011. Le groupe envisage désormais une cession de cette activité, ce qui améliorerait la perception du groupe par le marché ; - Le groupe est facilement opéable du fait d'un capital éclaté.
Services aux collectivités
Trois consortiums, menés par EDF, GDF Suez et l'Espagnol Iberdrola, se lancent dans l'aventure française de l'éolien en mer. Ils ont déposé leurs propositions auprès de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Cinq champs sont concernés : Saint-Nazaire, Fécamp, Le Tréport, Courseulles-sur-Mer et Saint-Brieuc. Associé au Danois Dong et à Alstom, EDF est candidat à quatre de ces champs. Autour de GDF Suez, Vinci et l'Allemand E.ON se sont portés candidats avec Areva sur les trois parcs normands (Fécamp, Le Tréport et Courseulles-sur-Mer), et avec Siemens sur celui de Saint-Brieuc. Quant à Iberdrola, associé à Eole-RES, Neoen Marine, Technip et Areva, il s'est porté candidat sur les zones de Saint-Nazaire et Saint-Brieuc. Le gouvernement français doit révéler les résultats de son premier appel d'offres début avril. Les exploitants devront acquitter une taxe (fonction de leur chiffre d'affaires), dont la moitié sera versée au profit de la préservation du littoral, 35% sera consacré au développement d'une pêche durable et 15% aux autres activités maritimes. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 29.21 EUR | ||||||||
Date du cours | 02/05/2024 | ||||||||
|
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)