(AOF / Funds) - Les craintes inflationnistes restent profondément enracinées auprès des investisseurs, remarque ING IM dans une note. Les injections de capitaux, la hausse de l'endettement public et la flambée des prix des matières premières sont régulièrement évoquées comme des facteurs de hausse de l'inflation, ajoute-t-il. Selon lui, la forte hausse de l'inflation de la fin des années 70 et du début des années 80 a "laissé des traces" dans l'ADN des investisseurs. Selon lui, la tendance de cette période a été provoquée par un concours exceptionnel de circonstances, peu susceptible de se reproduire. Il constate que les syndicats ont perdu beaucoup de leur pouvoir, que les gouvernements sont moins socialistes et que les travailleurs sont plus individualistes. Il remarque en outre que le pouvoir de fixation des coûts a glissé des employés vers les employeurs, ces derniers privilégiant la réduction des coûts. Par ailleurs, il relève que les économies occidentales sont confrontées à d'importantes surcapacités et à un vieillissement de la population, deux phénomènes de nature déflationniste. Selon lui, les banques centrales et les gouvernements sont par ailleurs très conscients du risque d'hyperinflation, "probablement plus que ce que les investisseurs pensent". Selon ING IM, l'inflation restera faible pendant longtemps, particulièrement en Europe. "Dès lors, ne négligez pas encore les obligations d'Etat à long terme, même si leur rendement semble modeste", conseille-t-il.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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