(AOF / Funds) - Hausse des perspectives d'activité, redressement de la production industrielle... La majorité des indicateurs montrent que la croissance va redevenir légèrement positive en 2009 dans les pays de l'OCDE. "Une évolution parfaitement normale à ce stade du cycle", soulignent les économistes de Natixis, mais qui ne signifie pas que l'activité est retournée en tant que telle à un niveau normal. C'est en effet le niveau de PIB - et non sa croissance - qui compte, car il détermine le niveau de l'emploi et du chômage, le déficit public, l'inflation... "Dire qu'on sort de récession quand la croissance redevient légèrement positive n'a donc pas de sens, puisque le déficit de croissance persiste", estiment les économistes. En effet, ce déficit augmente tant que la croissance observée est inférieure à la croissance potentielle de long terme, estimée à 2,25 % aux Etats-Unis et 1,25 % dans la zone euro. Or dans le contexte actuel, les économistes s'attendent à une croissance faible, au mieux égale à la croissance potentielle, en 2010 et même au-delà. "Les marchés financiers, au lieu de devenir euphoriques avec la perspective de retour à une croissance positive devraient s'inquiéter de la perspective de maintien du déficit du niveau de production", préviennent-ils.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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