(AOF) - Neopost a publié un résultat part du groupe 2009 de 147,9 millions d'euros, en recul de 5,7%, et un résultat opérationnel courant de 234,7 millions d'euros, en baisse de 0,5%. Il a représenté 25,7% d'un chiffre d'affaires de 913,1 millions d'euros (-0,5%), stable par rapport à 2008. Le fournisseur de solutions de traitement du courrier a mis en avant le maintien d'un niveau de la marge à un niveau élevé. " La maîtrise des coûts opérationnels et l'augmentation de la marge brute, liée notamment à l'effet mix favorable des revenus récurrents, expliquent cette performance dans un contexte de baisse des ventes d'équipements de 10,7% hors effet de change ", a expliqué Neopost. Le groupe a proposé le versement d'un dividende total de 3,80 euros par action, identique à celui de l'exercice précédent. Neopost ayant déjà procédé le 11 janvier 2010 au versement d'un acompte sur le dividende 2009 de 1,65 euro par action, le complément qui sera versé en août 2010, s'élèverait à 2,15 euros par action, les actionnaires pouvant opter pour un dividende payé en action. Pour 2010, le groupe compte maintenir un dividende élevé et poursuivre sa politique d'acompte sur dividende. En matière de perspectives, le fournisseur de solutions de traitement du courrier prévoit de générer une croissance de son chiffre d'affaires comprise entre 0% et 2% en 2010, hors effets de change, et de maintenir son résultat opérationnel courant au niveau élevé de 25,7% du chiffre d'affaires. Il s'attend à continuer de " bénéficier de la croissance de ses revenus récurrents et de l'amélioration lente mais progressive de ses ventes d'équipement ".
Les points forts de la valeur
- Numéro deux mondial des machines de traitement du courrier, Neopost bénéficie de solides fondamentaux et de bonnes perspectives de développement à moyen terme, avec un endettement faible. - 70% du chiffre d'affaires provient de revenus récurrents tirés de ses activités de service à forte valeur ajoutée. C'est l'une des forces du business model de Neopost, notamment en période de crise conjoncturelle. - Le plan d'optimisation des coûts mis en oeuvre mi-2008 porte ses fruits. La marge opérationnelle du groupe est de quelque 25%. - Neopost bénéficiera de la libéralisation du marché postal européen au 1er janvier 2011 pour retrouver une croissance de ses résultats proche de 10%. - Depuis 2005, Neopost s'attache à reverser 100% de l'augmentation de sa situation nette à travers le rachat d'actions et le versement d'un dividende. La valeur offre un rendement de 6%.
Les points faibles de la valeur
- En période de difficultés conjoncturelles, le volume du courrier diminue en raison des restrictions des budgets de communication des entreprises. Avec, à la clé, des reports d'achats d'équipements postaux. La baisse des volumes de courrier attendue par les postes françaises et américaines en 2010 devraient ainsi peser sur la croissance organique. - La société réalise 40% de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis. Elle est pénalisée par la baisse du dollar face à l'euro et dépendante du rythme de la reprise outre-Atlantique. - L'avertissement inédit sur résultats lancé en 2007 a sérieusement entamé la confiance des investisseurs.
Comment suivre la valeur
- La valeur est sensible à la baisse du dollar. - Les perspectives de croissance attachées à la libéralisation du marché postal en Europe pourraient permettre à Neopost de retrouver à moyen terme son statut de valeur de croissance. - Dans une moindre mesure, la société profite des changements de tarifs postaux qui sont une source de revenus de maintenance. - Le groupe souhaite poursuivre sa politique de croissance externe.
Biens d'équipement
D'après la Fédération des industries mécaniques (FIM), la mécanique française a subi une chute historique de 15% de son chiffre d'affaires, à 98 milliards d'euros, en 2009. Ce secteur, qui emploie 650.000 personnes, a enregistré un recul de 5,5% de ses effectifs. Cette évolution n'est pas spécifique à la France. Elle a touché même le très puissant secteur des biens d'équipement allemand, qui représente un cinquième de la production mondiale. La machine-outil allemande (qui représente 920.000 salariés) a dû affronter un plongeon de 24,8% de ses facturations, à 160,1 milliards d'euros, un niveau inférieur à celui de 2006. Les usines allemandes ont tourné en moyenne à 70% de leur capacité l'an dernier, contre 89% un an auparavant. La branche a perdu 30.000 postes. C'est la pire performance depuis un demi-siècle. Ce secteur, très dépendant de la demande internationale, a pâti d'un retrait de 25,5% de ses exportations. La Chine est devenue le premier client étranger du secteur, avec une augmentation de 4,2% des ventes, à 10,3 milliards d'euros. Elle a ainsi devancé les marchés nord-américains (-30,6%) et français (-27,1%). Les commandes ont, elles, baissé de 38%.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 18.94 EUR | ||||||||
Date du cours | 27/03/2024 | ||||||||
|
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)