Ne vous laissez jamais abuser par ceux qui vous font de belles promesses. Croire qu’il existe un moyen d’investir en actions en ne prenant aucun risque est illusoire. Pour autant, il est loisible d’espérer dégager des gains en bourse. L’AMF rappelle, graphes à l’appui, que sur longue période et sous certaines conditions, le placement en actions reste le plus performant.
Chargée de surveiller les professionnels de la finance, l'Autorité des marchés financiers (AMF) a également pour mission d'informer les épargnants. Dans une communication publiée le 8 mars dernier intitulée « rendement et risque des placements actions », elle assure sa fonction.
Ne pas se fier aux apparences, savoir déjouer les pièges… Il n'est évidemment pas question ici de nier l'existence du risque de tout placement en actions. Mais est-ce une raison suffisante pour se priver du potentiel de rendement des actions ?
L'AMF s'est associée au site internet d'informations La finance pour tous afin d'expliquer aux épargnants qu'« en Bourse aucun rendement ne peut être garanti », et que même sur longue durée, ici 10 ans, « le risque de perte » ne peut être écartée. L'institution observe toutefois que « l'évolution de la Bourse de Paris depuis 1950 montre que plus la durée du placement est longue, moins les pertes sont fréquentes ». Nul doute au vu des chiffres, qu'en Bourse, « le temps joue donc pour les investisseurs » à condition que les placements en actions « soient correctement diversifiés, ils sont susceptibles de rapporter plus en moyenne que les placements moins risqués.»
Sommets et creux du CAC 40 GR : « en bourse rien n'est certain » :
La durée, principale alliée de l'investisseur en actions
Ce graphique bâti sur la base du rendement réel du CAC 40 dividendes réinvestis de 1950 à 2020 montre que plus la détention des actions est longue plus le risque se resserre. A titre d'illustration, l'AMF constate que sur 3 ans, les rendements réels annuels moyens depuis 1950 ont été compris entre – 18,4 % et + 35,9% et sur 20 ans, la fourchette allait cette fois de – 3% à + 13,6%.
Actions vs obligations, or et livret A
Sur le dernier graphique proposé par l'AMF, on observe l'évolution (inflation déduite) des performances réelles du CAC 40, de l'or, des obligations souveraines et du livret A entre 1988 et 2021 (base 100 en 1988). On note que le CAC 40 dividendes réinvestis est le premier de la classe mais aussi que hors dividendes, il se retrouve sous les obligations d'Etat.
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