(AOF) - Havas a réalisé en 2009 un résultat net en baisse de 11,5% à 92 millions d'euros. Hors plus-value de cession 2008 (9 millions d'euros), le résultat net limite sa baisse à 3%. Le résultat opérationnel courant s'élève à 180 millions en 2009 contre 188 millions en 2008. La marge opérationnelle courante ressort ainsi à 12,5% du revenu contre 12% en 2008. Elle a été soutenue par la maîtrise "rigoureuse" des coûts et par la capacité du groupe "à adapter rapidement ses charges d'exploitation courantes aux contraintes d'un environnement très fluctuant". Les charges de restructuration (départs de personnels, immobilier) à caractère non récurrent conduisent à un résultat opérationnel de 150 millions d'euros en 2009. Le revenu du groupe s'élève à 1,441 milliard d'euros sur l'année 2009 ce qui représente une baisse de 8,1% en données brutes par rapport à 2008. La croissance organique est de -7,9% sur l'ensemble de l'année 2009. Le quatrième trimestre 2009, avec un revenu de 415 millions d'euros, affiche une croissance organique de -4,4%. Ce niveau marque une nette amélioration par rapport aux précédents trimestres 2009 et représente la meilleure performance du secteur à ce jour, a commenté Havas. "Compte tenu des résultats satisfaisants du groupe et de l'amélioration de la structure financière, le conseil a décidé de proposer à la prochaine Assemblée Générale des actionnaires de porter le dividende à 8 centimes d'euros", a annoncé le groupe. Par ailleurs, "il sera également proposé à la prochaine Assemblée Générale des actionnaires d'approuver la mise en place d'un programme de rachat d'actions, à hauteur de 40 millions d'actions, soit environ 9,3% du capital".
Activité de la société
Havas est l'un des leaders mondiaux du conseil en communication. Basé à Paris, Havas est organisé depuis janvier 2009 en deux business unit : Havas Worldwide, réseau de communication intégrée dans l'ensemble des disciplines, et Havas Media, réseau d'expertise médias. Le groupe offre une gamme complète de services de conseil en communication, comprenant : la publicité traditionnelle, le marketing direct, le média planning et l'achat médias, la communication d'entreprise, la promotion des ventes, la conception, les ressources humaines, le marketing sportif, la communication interactive multimédia et les relations publiques. Le revenu du groupe se répartit entre l'Europe qui totalise 59% du revenu, l'Amérique du Nord, 30%, et le reste du monde, 11%.
Les points forts de la valeur
- Le groupe bénéficie de positions importantes en Europe. - Le titre revêt un aspect spéculatif. Vincent Bolloré détient 32,9% du capital d'Havas. En outre, il contrôle près de 30% des droits de vote du groupe britannique Aegis, le premier réseau européen d'achats d'espaces, alors qu'Havas est considéré comme sous dimensionné dans ce domaine. - Havas est un des leaders mondiaux dans les services marketing.
Les points faibles de la valeur
- Le portefeuille d'Havas manque de grands clients internationaux, ce qui rend le groupe plus dépendant des marchés locaux, les premiers touchés en cas de crise. - L'exposition d'Havas aux marchés émergents est inférieure à celle de ses concurrents, comme Publicis ou WPP. - Le groupe manque de taille critique avec un seul réseau de communication intégrée de taille mondiale (Havas Worldwide) quand ses concurrents en possèdent plusieurs.
Comment suivre la valeur
- Le groupe est dépendant de l'évolution du marché mondial de la publicité, qui est étroitement liée à la conjoncture économique. - A noter que le poste Revenu est plus significatif que le poste chiffre d'affaires dans le secteur de la publicité. Il faut également surveiller le "new business net" qui correspond au budget publicitaire annuel estimé des gains de budgets (ce qui inclut à la fois les nouveaux clients, les clients conservés après remise en compétition du budget, et les nouveaux produits ou marques gagnés auprès des clients actuels) moins le budget publicitaire annuel estimé des pertes de budgets.
Communication - Publicité
L'agence ZenithOptimedia a dégradé ses prévisions pour cette année : elle estime désormais que les dépenses publicitaires mondiales devraient chuter de 10,2%, alors qu'elle prévoyait auparavant un recul de 8,5%. La reprise du marché sera faible l'année prochaine (avec une croissance de 0,9%). Elle ne devrait se consolider qu'en 2011, avec une croissance de 3,9%. L'agence prévoit qu'à l'exception du développement des contenus audiovisuels sur Internet, le modèle d'investissements dans les médias ne devrait pas vraiment évoluer. C'est plutôt la répartition géographique de l'activité qui va sensiblement changer. En effet, dès 2010, le marché publicitaire asiatique pèsera plus lourd que le marché ouest-européen avec un taux de croissance de 8,4% en Asie Pacifique (hors Japon), contre un recul de 2,6% en Amérique du Nord et de 0,5% en Europe de l'Ouest. Ce poids croissant des pays émergents favorisera le développement des dépenses tournées vers la télévision. Avec une part de marché qui s'accroît depuis 2008, ZenithOptimedia considère que ce média captera 40% des investissements mondiaux dès 2011.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 9.25 EUR | ||||||||
Date du cours | 12/12/2017 | ||||||||
|
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)