(AOF / Funds) - L'attaque contre la dette grecque n'est peut-être que la première d'une série d'attaques spéculatives contre d'autres "petits" pays, comme le Portugal ou l'Irlande, contre des grands pays (Espagne, Italie, France), ou encore, contre les banques, estime Natixis dans une note. "En effet, il semble y avoir une forte réticence politique à mettre en place des mécanismes d'aide et de solidarité entre les pays", écrit-il. Selon le broker, il est impossible, sans ces mécanismes, d'imaginer que les gouvernements vont réussir à réduire les déficits publics aussi vite qu'ils l'ont annoncé. Les marchés financiers pourraient réagir à la perspective de déficits restant très élevés. "La dette publique de la zone euro était, pour une partie importante, détenue par les banques de la zone euro, la hausse des taux d'intérêt sur certaines dettes conduira les marchés à s'interroger sur les pertes subies par les banques", anticipe-t-il. Pour éviter ces enchaînements, Natixis préconise des plans crédibles de réduction des déficits publics, la mise en place d'un mécanisme de solidarité assorti de conditions raisonnables, et le maintien d'une politique de liquidité abondante par la BCE.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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