(AOF) - Monceau Fleurs a fait état d'un chiffre d'affaires en baisse de 14% à 28,976 millions d'euros au titre du premier semestre 2011-12 clos fin mars. L'activité " Service ", l'activité de franchiseur des enseignes Monceau Fleurs, Happy et Rapid'Flore, est en hausse de 26% mais n'a que partiellement compensé la chute de 6% de l'activité "Produits", qui comprend l'activité de vente de fleurs au détail et en gros. L'Ebitda est ressorti positif de 0,1 million d'euros et le résultat opérationnel courant est négatif à 0,48 million d'euros contre +0,43 million un an plus tôt. Monceau Fleurs a réduit sa perte nette part du groupe à 1,2 million d'euros pour le premier semestre contre 2,4 millions un an plus tôt. Ramené au nombre d'actions, le résultat net ressort à -0,21 euro par action contre -0,40 un an plus tôt. Le groupe Monceau Fleurs comptait, au 31 mars 2012, 479 magasins dont 200 sous l'enseigne Monceau Fleurs, 204 sous l'enseigne Rapid'Flore et 75 sous l'enseigne Happy pour un effectif moyen de 110 personnes contre 170 un an plus tôt. Le groupe disposait au 31 mars d'une trésorerie de 1,910 million d'euros.
Distribution spécialisée
Selon Procos, les projets de centres commerciaux en France sont trop nombreux au regard de la croissance limitée du commerce spécialisé. D'après la fédération professionnelle, en 2011, plus de 3,1 millions de mètres carrés de nouvelles surfaces commerciales (comprenant à la fois les centres commerciaux, parcs d'activités commerciales, extension de galeries marchandes et autres) ont été autorisés par les commissions d'aménagement commercial. Or, l'an passé, les ventes réalisées dans les centres commerciaux ont reculé de 0,5%. D'après le CNCC (Conseil national des centres commerciaux), depuis quarante ans, c'est le troisième exercice de baisse de chiffre d'affaires du secteur, après 1993 et 2009. Le CNCC n'est pas optimiste pour 2012, en tenant notamment compte du renchérissement du coût de l'essence et de mesures amoindrissant le pouvoir d'achat, comme la TVA sociale. Procos plaide pour une baisse des loyers, alors que l'indice du coût de la construction, qui ne cesse de croître, demeure la base de calcul de l'augmentation des loyers d'un certain nombre de distributeurs. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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