(AOF) - Le résultat net part du groupe de Laurent-Perrier a crû de 6,9% à 21,6 millions d'euros au terme de son exercice 2013-2014. Son résultat opérationnel a, lui, augmenté de 1,3% à 40,5 millions d'euros. Le chiffre d'affaires de la maison de vins de Champagne a en revanche cédé 1,1% à 220,6 millions d'euros, essentiellement en raison d'un premier semestre à l'issue duquel ses revenus avait baissé de 5,6% à 90,1 millions. "Alors que les ventes de la marque Laurent-Perrier dans l'Union européenne, et tout particulièrement en France, ont continué de souffrir d'une conjoncture économique déprimée, les expéditions au grand export s'inscrivent à nouveau en croissance : en hausse de 5% par rapport à l'exercice précédent, elles progressent toujours plus rapidement que le marché", a détaillé le groupe. "Les gains de parts de marché que nous réalisons, année après année, sur les marchés du Grand Export attestent de la reconnaissance de nos vins et nous encouragent dans la poursuite de notre stratégie à long terme. Le maintien d'un profil financier particulièrement solide va nous permettre de continuer à investir, de façon disciplinée et avec une confiance accrue, dans nos outils de production et le rayonnement de notre marque dans le monde entier", a commenté Michel Boulaire, Président du Directoire de Laurent-Perrier. Le groupe entend "continuer à exploiter les gisements de valeur que constituent les fortes positions qu'il détient à l'international et profiter ainsi d'une demande toujours bien orientée en dehors d'Europe. La reprise de la consommation qui semble se dessiner en Europe doit être confirmée", a indiqué l'entreprise en guise de perspectives. Et de souligner que sa solidité financière "lui donne les moyens de continuer à renforcer son image de marque et son organisation. Ainsi, un important programme d'investissements pluriannuel a été lancé à Tours-sur-Marne afin de centraliser davantage les capacités de production du Groupe et d'améliorer l'accueil des visiteurs du monde entier".
Agroalimentaire
Malgré de timides signes de reprise, les professionnels sont pessimistes pour 2014. Même le leader mondial, Nestlé, prévoit une nouvelle année difficile. Les autorités veilleront à la mise en oeuvre du plan appliqué à l'industrie qui a été construit autour du contrat de filière alimentaire signé le 19 juin 2013. Son objectif est de moderniser les processus industriels et de soutenir les entreprises françaises à l'export. En effet, l'exportation est, avec l'innovation, un levier indispensable pour restaurer les marges du secteur. Les exportations ont représenté 43 milliards d'euros l'an passé. Si la guerre des prix entre les distributeurs s'apaise, le secteur prévoit de recruter 150.000 jeunes en 2014. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 121.50 EUR | ||||||||
Date du cours | 24/04/2024 | ||||||||
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