(AOF) - La hausse a été générale sur les marchés européens grâce à la volonté affichée de la Fed de faire ce qu'il faut pour soutenir l'économie américaine. Elle entend ainsi acheter pour 40 milliards de dollars de dette immobilière par mois jusqu'à ce que les perspectives du marché de l'emploi s'améliorent de façon substantielle. Pariant sur le succès de la Fed, les investisseurs ont favorisé les valeurs les plus sensibles à l'activité économique, comme ArcelorMittal. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 2,27% à 3581,58 points et le FTSE Eurotop 100 a avancé de 0,88% à 2297,21 points. Telefonica a grimpé de 1,86% à 11,53 euros à la Bourse madrilène. Après un été sans grand remous, le mois de septembre signe le retour des introductions en Bourse, les entreprises misant sur une accalmie des marchés et soucieuses de lever des fonds. C'est le cas du groupe de téléphonie espagnol qui va introduire sa filiale allemande O2 valorisée à 10 milliards d'euros. Le géant des télécoms va ainsi céder de 10 à 20% du capital de sa filiale a appris Reuters de source proche. A Paris, Club Méditerranée (-2,84% à 13,70 euros) n'a pas profité de l'embellie des marchés actions ce vendredi. Le champion français du tourisme et des loisirs a vu pourtant son chiffre d'affaires progresser de 2,7% à 332 millions d'euros au troisième trimestre (du 1er mai au 31 juillet), une performance supérieure aux attentes. Mais les investisseurs ont préféré retenir de cette publication la poursuite de la décélération de la croissance de son volume d'activité, conséquence directe des effets de la crise sur la consommation. Sur le troisième trimestre et à taux de change constant, le volume d'activité n'a progressé que de 0,3% après une hausse de 3,1% au deuxième trimestre et une hausse de 4,5% au premier trimestre. M6 a finalement cédé 0,04% à 12,265 euros, pénalisé par la dégradation de la recommandation de Barclays de Surponder à Pondérer en ligne. Aujourd'hui, tous les bateaux (actions) montent avec la marée (le troisième assouplissement quantitatif de la Fed). L'intermédiaire a aussi ajusté à la baisse son objectif de cours de 14,75 euros à 14 euros. Le bureau d'études cite 5 arguments pour justifier sa décision, dont une valorisation moins attrayante depuis son relèvement de recommandation en mai. L'analyste n'a pas adopté une recommandation négative. Selon lui, la valorisation de la société est bon marché sur la base du ratio valeur d'entreprise sur Ebitda alors qu'elle est bien gérée et surperforme au niveau des audiences.
La première estimation de l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan pour le mois de septembre est ressortie à 79,2 après 74,3 fin août. Les économistes tablaient sur une première estimation à 74,1. Aux Etats-Unis, les ventes au détail laissent présager d'une légère reprise de l'activité puisqu'elles sont ressorties en hausse pour le deuxième mois consécutif. Elles ont augmenté de 0,9% au mois d'août alors que le consensus attendait une hausse de 0,7% seulement. Au mois de juillet, les ventes avaient progressé de 0,6% (chiffre révisé de 0,8%). La production industrielle aux Etats-Unis a reculé de 1,2% en août après avoir augmenté de 0,5% en juillet (chiffre révisé de 0,6%), soit le recul le plus net depuis mars 2009. Le consensus Reuters attendait une stagnation de la production. Le taux d'utilisation des capacités de production s'est dégradé, passant de 79,2% en juillet à 78,2% en août. Les entreprises américaines ont accéléré le rythme de réapprovisionnement de leurs stocks au mois de juillet. Les stocks des entreprises ont augmenté de 0,8% en comparaison du mois précédent. Les économistes interrogés par Reuters attendaient une hausse des stocks de 0,3%. Le taux d'inflation annuel de la zone euro a été de 2,6% en août 2012, contre 2,4% en juillet. Un an auparavant, il était de 2,5%. Le taux d'inflation mensuel a été de 0,4% en août 2012. A la clôture, l'euro a accru ses gains face au dollar et cote 1,3145.
Standard & Poor's : Standard & Poor's est sans doute la plus connue des agences de notation financière (ou "credit rating"). Une agence de notation attribue, selon des critères et une classification qui lui sont propres, une note traduisant son opinion sur la capacité d'un émetteur à remplir ses obligations financières, (donc à ne pas se trouver en situation de défaut de paiement) et à rembourser ses dettes en temps et en heure. En tant que mesure du niveau du risque de crédit, la note influe sur le niveau du taux d'intérêt proposé à l'entreprise notée. En d'autres termes, plus la note d'un émetteur est mauvaise, plus il lui coûtera cher d'emprunter car il lui sera difficile d'intéresser les investisseurs. L'échelle des notes de Standard & Poor's se décline comme suit : - La catégorie investissement regroupe les notes AAA, AA+, AA, AA-, A+, A, A-, BBB+, BBB, BBB- (notes à long terme, durée initiale de la dette émise supérieure à un an) et A-1+, A-1, A-2, A-3 (notes à court terme, durée initiale de la dette émise inférieure à un an). Cette catégorie est censée refléter une qualité de crédit solide. Si AAA est la note la plus forte, même un A offre une espérance de parcours sans incident, avec une forte probabilité pour que la dette soit remboursée à temps même si l'environnement économique ou la société elle-même rencontrent quelques turbulences. Au niveau BBB, la capacité de la société à payer ses intérêts et capital est encore suffisante bien qu' à ce niveau là de note des conditions économiques défavorables ou une modification des circonstances sont davantage susceptibles d'affecter l'aptitude au service normal de la dette. - La catégorie spéculative regroupe les notes BB+, BB, BB-, B+, B, B-, CCC+, CCC, CCC- (à long terme) et B, C (à court terme). Cette catégorie suppose des risques sérieux d'incidents de paiement, qui deviennent extrêmement sérieux pour les CCC (on parle alors de " junk bond ", ou obligation pourrie). En cas de défaut imminent ou avéré sont appliquées les notes CC et D à long terme, D à court terme. Les notes long terme de Standard & Poor's sont assorties, d'une perspective " stable ", " positive " ou " négative ". Cette indication a pour but d'indiquer le sens vers lequel les notes sont susceptibles d'évoluer à moyen terme, sans qu'il s'agisse en l'occurrence d'une certitude. Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. PIB (Produit Intérieur Brut) : Valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays ou d'un territoire au cours d'une période donnée. FTB/MAF/5
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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